Dés sa nomination en octobre 2020, la démarche de Abderrazek Kilani. Président de « l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes ». Il s’est basée sur la réparation de près de 30.000 personnes.
Suite aux décisions rendues par l’IVD de Sihem Ben Sedrine. Des décisions entachées de vices de fond et de formes. Ceci selon le rapport d’audit de la Cour des comptes. Qui les considère infondées, pour la plupart.
Kilani a affirmé le 07 janvier, que sa mission consiste, « à parachever le processus de justice transitionnelle. Avec le vide laissé par « l’Instance Vérité et Dignité » (IVD), après la fin de son mandat ».
Kilani indique que le nombre de décisions de réparation (« chèques »), s’élève à 29.950. Laquelle réparation revêt plusieurs aspects : moral, matériel, poursuite du parcours professionnel, etc.
Le montant total de l’indemnisation des victimes de la dictature nécessite, selon les premières estimations. Un total de 3 milliards de dinars ( 900 millions d’€ ) !
La loi oblige l’Etat à indemniser les victimes, par ses propres moyens. Mais étant donné, que l’Etat est dans l’incapacité de réunir cette somme faramineuse. Une campagne de dons a été lancée, au profit du « Fonds Karama » (dignité).
Le dit fonds créé en vertu de l’article 41 de la loi organique, régissant la justice transitionnelle. Il n’est pas encore opérationnel. Signalant que seuls 10 millions de dinars du budget de l’Etat, devront lui être versés. Ceci au titre du projet de loi de finances de 2014.
La loi prévoit aussi, qu’un taux des montants qui seront versés, dans le cadre des décisions de « l’Instance Arbitrage et Réconciliation », relevant de l’IVD. Soient prélevés, et injectés dans le fonds de la dignité. Ce taux sera fixé par un arrêté du chef du gouvernement.
Reçu de promesses de l’étranger, organisations ou pays amis. « le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, et le PNUD, s’intéressent à ce sujet ».
Kilani a appelé « les forces vives, ayant foi en la démocratie, les droits de l’homme et la liberté. À faire réussir cette cause juste et noble. Dont sont tributaires la réussite de la transition démocratique, et la paix civile ».
Sachant que les prisonniers politiques, pour la plus part des islamistes, ont déjà été indemnisés depuis 2013.
Au final je considère que le travail de B.Sedrine (IVD), est un « flop total ». Pour ne pas dire une catastrophe nationale.