Crime contre l’humanité à Gaza

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Gaza une « grande prison à ciel ouvert »

 

La bande de Gaza (en arabe : قطاع غزةQita’ Ghazzah), est une bande de terre de 41 km de long sur la côte orientale de la mer Méditerranée dans le bassin Levantin, au Proche-Orient. Elle tire son nom de sa principale ville, Gaza. D’une largeur de 6 à 12 km et d’une superficie de 360 km2 . Son territoire est entouré au nord, à l’est et au sud-est par l’État d’Israël. Et au sud-ouest par l’Égypte. En 2018, la population est estimée à plus de 2 millions d’habitants, appelés « Gazaouis ».

L’histoire récente de ce territoire, habité depuis plus de trente-cinq siècles, a été largement liée. Depuis la fin du mandat britannique sur la Palestine, aux conflits entre ses voisins égyptiens et israéliens, qui l’ont occupé successivement. La bande de Gaza a accueilli nombre de réfugiés palestiniens, déplacés par le conflit israélo-arabe. La bande de Gaza et la Cisjordanie constituent les territoires revendiqués par l’Autorité palestinienne, pour l’établissement d’un État palestinien.

Le processus de paix concrétisé par les accords d’Oslo signés en 1993. A placé la bande de Gaza sous l’administration intérimaire de l’Autorité palestinienne. Et, après la seconde intifada, en 2005 Israël s’est complètement retiré de la bande de Gaza. Toute la population juive (9.000 habitants) en a été évacuée.

L’autorité du Président Mahmoud Abbas est mise à mal depuis la victoire électorale du mouvement islamiste Hamas de 2006. Puis la violente prise de pouvoir de ce même mouvement qui y exerce le pouvoir effectif depuis juin 2007. Depuis, la bande de Gaza est isolée par un blocus israélo-égyptien, et est le théâtre d’affrontements avec Israël dont trois majeurs en 2009, 2012 et 2014.

Selon l’ONU, la bande de Gaza pourrait devenir « invivable » en 2020, en raison du blocus israélien et égyptien. Qui conduit de facto à la « ghettoïsation de Gaza », par un approvisionnement limité en énergie et en eau, à la dégradation du système de santé et au très fort taux de chômage.

Conséquences criminelles suite à ce blocage egypto-israélien inhumain, et aux mains des « frères musulmans » du Hamas au pouvoir à Gaza :

  • 95 % de l’eau consommée non potable
  • 4 heures d’électricité par jour
  • 45 % de chômage
  • 46 % des enfants souffrent d’anémie aiguë
  • 50 % des enfants n’expriment aucun désir de vivre
  • 2 millions de personnes interdites de circuler .

Bref c’est l’enfer sur terre, Gaza est pire qu’un simple « Ghetto », mais ceci dans l’indifférence totale et donc criminelle, de la communauté internationale laxiste.

 

 

 

 

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