Jamel Saber

Élections législatives et présidentielles anticipées fin 2021 ?

Une « 3ème République » pragmatique et efficace s’impose donc et vite, pour sortir de l’impasse

Suite au blocage institutionnel et politique en Tunisie, notamment celui déclenché depuis 5 mois. Entre d’une part le Président de la République tunisienne Kaies Saied (KS), et le Chef du Gouvernement Hichem Mechichi, sur la répartition des pouvoirs de l’exécutif.

Et d’une autre part entre KS et le président du Parlement R.Ghannouchi, sur les attributions de la politique étrangère surtout. C’est donc la guerre ouverte qui perdure entre les « 3 têtes du pouvoir ».

guerre ouverte qui perdure entre les « 3 têtes du pouvoir »

Il est évident que le meilleur moyen pour sortir de cette grave crise, est le retour au peuple souverain. Ceci pour le consulter via un référendum. Mais surtout pour éviter une implosion sociale dévastatrice pour le pays.

Ceci permettera donc à la Tunisie, de résoudre pacifiquement ce conflit endémique, qui menace réellement sa stabilité. Mais aussi entrave son développement socio-économique, et nuit à son image à l’étranger, sérieusement ébranlée depuis 2011 à ce jour.

retour au peuple souverain, consultation via un référendum

Une « 3ème République » pragmatique et efficace, s’impose donc et vite dès 2022. Ceci pour sortir de cette impasse machiavélique, suite à cette « bâtarde pseudo 2ème république islamiste ».

Sachant que le 17 juin 2021, d’après les dires du Secrétaire général de l’UGTT NoureddineTabboubi, que KS est favorable à des élections législatives et présidentielles anticipées, pour sortir de ce statu quo ante.

Mais exige comme préalables :  un autre régime de gouvernance (présidentiel de préférence), et une révision du code électoral (mode de scrutin surtout), mais pas que.

élections législatives et présidentielles anticipées, pour sortir de ce statu quo ante

Une « 3ème République » pragmatique et efficace s’impose donc et vite, pour sortir de l’impasse.

Entre temps, KS et les autres acteurs politiques, pourront se mettre d’accord, via un « Dialogue National » ou autres moyens. Sur cette période de transition en attendant les élections anticipées. Notamment sur la forme du Gouverment qui dirigera le pays dans l’intervalle. Et aussi pour implémenter les réformes économiques pour lesquelles l’Etat tunisien, s’est engagé auprès du FMI.

La Tunisie est de nouveau à la « croisée des chemins ». Wait and see donc le dénouement qui j’espère sera profitable pour la pérennité de notre chère pays. Qui j’espère restera toujours terre de paix, et de bon vivre. Mais essentiellement porteuse d’avenir pour sa jeunesse.

 

 

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