Jamel Saber

La majorité des tunisiens pas encore prêt pour la démocratie ?

la majorité du peuple tunisien, pas encore prêt pour la « Bonne démocratie moderne à l’occidentale »

Je considère que la majorité des 12 millions du peuple tunisien, pas encore prêt pour la « Bonne démocratie moderne à l’occidentale », et pour causes carences flagrantes de valeurs patriotiques, citoyennes et démocratiques, dans leurs « gènes », quoique faut pas leur en vouloir après 55 années de dictatures. Et  surtout à une période de « fausse démocratie » depuis 2011, suite à la déliquescence prémédité de l’Etat voulue par les frères musulmans au pouvoir.

De fait la Tunisie est devenue « Ingouvernable » suite au chaos et impunité post-révolution », sachant que nos gouvernants successifs endossent la principale responsabilité, mais qu’aussi le mal est malheureusement en nous tous, à différents degrés.

De fait la Tunisie est devenue « ingouvernable » suite au chaos et impunité pRÉMÉDITÉs « post-révolution »

Conséquences directes l’impossible mise en place d’une « bonne démocratie » dès 2024 dans le pays, ceci en rapport avec les statistiques démographiques et socio-économiques actuelles catastrophiques mêmes 67 ans après notre indépendance :

* 14/24 gouvernorats défavorisés depuis l’indépendance à ce jour, et conséquences fâcheuses pour le pays.

* 50% des électeurs potentiels niveau inférieur ou égale à la « 6ème année primaire ( 75 % inférieur ou égale à la « 9ème année » ).

* 6/12 millions de tunisiens pauvres à différents niveaux ( Dont 2,5 à 3 millions en extrême pauvreté, avec moins de 5 dinars par jour ).

* 2 à 2,5 millions d’analphabètes .

* 6 millions vivent de l’informel.

* 50 % des forces actives travaillent dans l’informel.

* 50% de l’économie tunisienne dans l’informel.

* 5 millions de descolarisés de 1980 à 2020 ( dont 1 million de 2011 à 2020 ).

* 18 à 20 % le taux de chômage ( 70 % chez les jeunes ).

* Sans oublier le déficit budgétaire abyssal de 11 milliards dinars en 2022.

* L’encours de la dette publique est de 115 milliards en 2022 du PIB.

* D’autant plus à grande échelle : Corruption, contrebande, lobbies, spéculation, fraude-évasion fiscale, corporatisme, syndicalisme, bref un système maffieux règne sur le pays.

L’impossible mise en place d’une « bonne démocratie » dès 2024 ?

Au final, en attendant que ces graves maux de notre société tunisienne, d’ici quelques décennies se « soignent », suite à un travail titanesque à engager, par de bons gouvernants à venir, patriotes, visionnaires et « clean ». Je considère qu’une décennie de « dictature bienveillante » s’impose en Tunisie, pareil que celle à Singapour, ceci pour plus d’efficacité, et où l’intérêt général et collectif, passent avant les intérêts individuels. Et surtout où : la souveraineté, la sécurité nationale, la santé,  l’éducation, le transport, la discipline, justice pour tous et le pragmatisme, passent avant tout le reste.

Une « dictature bienveillante » s’impose à long terme en Tunisie, pareil que celle à Singapour

En attendant au moins une « génération à sacrifier », sous une « Révolution Culturelle » préalable qui s’impose donc avant tout le reste. Ceci pour inculquer à long terme à la majorité du peuple tunisien, les valeurs nobles : du Patriotisme, citoyenneté, discipline et de l’intérêt général. Seuls moyens pour stabiliser et relancer le pays, sous de nouvelles bases, après de grandes réformes structurelles douloureuses partout, et à tous les niveaux.

une « génération à sacrifier », sous une « Révolution Culturelle » préalable qui s’impose donc avant tout le reste

Faute de quoi, « Adieu la valise » le « scénario grec » nous guette sous peu, évidement en pire,  l’Union Européenne n’est pas derrière nous pour nous épauler à 100%.

Qui sera le « Bon Dictateur Bienveillant » en Tunisie  ?

La question cruciale qui se pose est : notre Président de la République en poste depuis 4 ans, pourra t’il le faire convenablement d’une main de fer et quand, ceci pour relever tous ces défis existentiels pour la Tunisie. Evidement s’il est reconduit aux élections présidentielles de fin 2024  ?

 

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