Le patriotisme se définit par l’amour de la patrie. Un patriote doit être toujours disposé à se dévouer, à se consacrer entièrement pour sa patrie et à travailler pour son intérêt. Le patriotisme fait naitre un sentiment de solidarité entre les composantes de la société. Serait-il le cas des tunisiens. Sont-ils capables de dépasser leur intérêt personnel, idéologique et politique au profit de la patrie.
Le patriotisme désigne donc le dévouement d’un individu envers son pays qu’il reconnait comme étant sa patrie. Aux États-Unis, le patriotisme fiscal n’est pas un vain mot : les Américains ont beau se réfugier à l’autre bout du monde, ils ne peuvent échapper à « l’Internal Revenue Service » (IRS), le fisc fédéral. «Si vous êtes un citoyen américain, vos revenus mondiaux sont, pour l’essentiel, sujets à l’impôt sur le revenu américain, quel que soit l’endroit où vous vivez ». Et si payer ses impôts n’était que l’expression d’un sentiment patriotique, c’est-à-dire de dévouement et d’attachement au pays que nous reconnaissons comme nôtre ?
Le citoyen moderne est donc le sujet de droits et de devoirs : droits de l’homme – droits civils – droits politiques – droits sociaux. Les devoirs sont accomplis par les citoyens pour le bien de la collectivité (impôts, service militaire, etc.), ou de personnes (devoir dont le non-respect peut être sanctionné, par exemple, dans le cadre de la non-assistance à personne en danger) et définis par les lois des pays dans lesquels ils vivent.
L’expression « identité nationale » peut vouloir aussi désigner les « points communs », réels ou supposés, entre des personnes qui se reconnaissent d’une même nation, ces points communs formant un ensemble d’habitus. Les éléments importants qui constituent l’identité nationale placent en tête la langue, la république, le drapeau, la religion, les services publics, et l’hymne national.
Sachant que le « USA PATRIOT Act » (Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme) est une loi antiterroriste qui a été votée par le Congrès des États-Unis et signée par George W. Bush le 26 octobre 2001. Les « axes » du Patriot Act sont les suivants : Augmenter la sécurité intérieure contre le terrorisme, Procédures augmentées de surveillance, Réduction du blanchiment d’argent international et Lois de financement anti-terroriste de 2001, Protection des frontières, Enlèvement des obstacles sur l’investigation dans le terrorisme.
Mais également Aide aux victimes du terrorisme, des officiers de sécurité publique et des familles, Partage accru des informations pour la protection d’infrastructures critiques, Renforcement de la législation pénale contre le terrorisme, et Amélioration du renseignement.
Sachant que ces Jihadistes salafistes sont des terroristes, et le seul point commun qui nous lie avec eux, c’est juste qu’ils sont porteurs de la même carte d’identité nationale que nous, pour le reste tout nous différencient, pour ne pas dire nous séparent. Puisque ces pseudo-islamistes ne reconnaissent pas notre drapeau, notre hymne national, nos fêtes nationales, nos frontières, la démocratie, la république, le Destour, l’administration publique et nos institutions civiles et militaires et autres.
Bref ils rejettent tout en bloc, y compris notre mode de vie, nos coutumes et mœurs ancestrales, et même notre lecture et pratique de la religion musulmane. Ils nous terrorisent donc par tous les moyens, pour nous forcer à accepter leurs doctrines absurdes d‘un 6éme Califat et de l’application de la Chariaa selon leurs préceptes de l’islam radical, alors qu’ils ne sont qu’une minorité de quelques milliers de personnes.
Aussi pour contrer ses « fous de Dieu », qui ont crées une véritable crise identitaire voire même sécuritaire dans le pays, et qui font tout, pour détruire notre nation multimillénaire. Je propose donc de lancer un grand débat national sur les bases de l’identité nationale, sur ce qu’est « être Tunisien aujourd’hui ».
Mais pas que, il faut également faire comme les américains, avec la mise en place d’une « loi Anti- Patriote », qui engloberait outre la sévère répression – avec une main de fer- du terrorisme, mais aussi toutes paroles et actes qui nuisent aux valeurs de la patrie : Drapeau, hymne, frontières… mais aussi blanchiment d’argent, financement de terroristes, de partis et d’associations islamistes radicales, marchés parallèles, l’évasion et même les fausses déclarations fiscales et autres.
Et pour tous les non-patriotes, qui transgressent cette loi, essentielle pour l’unité nationale et la paix sociale dans le pays, de lourdes sanctions seraient prévues: financières et/ou pénales, mais également la possibilité d’être déchus de la nationalité tunisienne et conséquences, entre autres de perte de droits citoyens.