Jamel Saber

Révision du code électoral

Pour ce faire et pour rétablir la bonne équation, faut surtout bloquer la route aux islamistes pour revenir au pouvoir, mais pas que, les intrus perturbateurs et verreux aussi . Obligation donc réviser via l’ARP avant fin 2015 complètement ce maudit code électoral de Ghannouchi comme suit:

1) Changer le mode de scrutin actuel pour les législatives, par un autre plus approprié à la stabilité de la gouvernance politique du pays. Je propose le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, ceci pour nous éloigner définitivement du scénario italien.

2) Les citoyens âgés de 18 ans et plus, doivent être automatiquement inscrits sur les listes électorales, sans pré-inscriptions.

3) Obligation de voter, avec sanctions sous forme d’amendes de 50 dinars pour l’absentéisme, et le double pour les récidivistes. Ceci pour faire voter le maximum des 8 millions d’électeurs potentiels. À l’extrême certains droits civils prohibés.

4) Considèrer dorénavant le Vote blanc comme suffrage exprimé, et comptabilisé parmi le quotion électoral . Et si majoritaire lors de l’élection, à refaire avec de nouvelles personnalités.

5 ) Vote révocatoire à introduire , bilan de l’élu à mi-mandat . Et s’il a failli à ses promesses , référendum pour le dégager, et choisir un autre à sa place .

6) Instaurer le vote électronique par le web ou autres appareils spécifiques, ceci pour la diaspora tunisienne, avec une garantie contre les fraudes et le piratage Cyber. Sachant qu’en moyenne seuls 29% ont votés en 2014, malgré les sacrifices et le coût très élevé, environ 50 dinars par personne. Sachant qu’en plus l’ISIE ne maîtrise pas le cours et conditions des élections à l’étranger , en rapport avec la souveraineté des 44 pays concernés.

7) Réduire le nombre de sièges à 1 par continent soit 5 au lieu de 18 actuels pour les tunisiens à l’étranger. Ou à l’extrême supprimer leurs représentativités au Parlement . Sachant que dans plusieurs pays le vote à l’extérieur du territoire national n’existe pas.

8) Sévères sanctions pénales et autres comme annulations des votes, voire dissoudre le parti pour les fraudes et autres fautes graves électorales .L’actuel code électoral est très conciliant sur ça. À réviser la loi .

9) Restreindre le nombre de candidats aux législatives et présidentiels avec des conditions restrictives pour les élus. Ce « cirque » de 2011 et 2014 a assez duré . Ceci pour faire en sorte d’éviter dans l’avenir le « carnaval », des 15.000 élus pour les législatives et des 1.500 listes électorales. Sans oublier les 100 candidats pour la Présidence de la République !

10) Réduire à 20 maximum le nombre de partis politiques sur la place publique, au lieu des 150 actuels, en prenant en considération toutes les tendances. Tous les partis à -1% aux dernières élections doivent être dissoute via la justice , et surtout aussi ceux hors la loi .

11) Interdire les partis politiques à tendance islamistes, et autres selon la race, la région,  le sexe ou autres. Conformément à la loi électorale.

12) Interdire le « tourisme parlementaire ».

 

 

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