Ces « sociétés de jardinage fictives », existants depuis 12 ans, avec siège social vide, et portes closes. Surtout implantées dans le Sud tunisien. À Gafsa, Gabes, Tataouine et Sfax.
C’est au total 16.000 emplois fictifs. Des personnes payées 1.000 mensuel, pour ne rien faire. Coût annuel 200 millions de dinars !
La facture cumulée depuis des années, s’élèverait donc, à 2 milliards de dinars. C’est une perte pure.
Sachant que ses emplois fictifs, sont financés surtout par la Compagnie des Phosphates de Gafsa ( CPG ), et le Groupe Chimique Tunisien ( GCT ). Qui quelques années après, ne pouvant supporter cette lourde charge sociale, est en pre faillite.
Sachant aussi, que surtout dans ces régions du Sud tunisien, c’est la saleté qui règne de partout : Les rues, chaussées, rivières, places et jardins publiques. Bref une cata environnementale.
Le bien fondé à tort, avancé par nos gouvernants successifs, c’est le prix à payer pour « acheter », une utopique « paix sociale ». Sauf que c’est pas assuré au présent, pour preuve les soulèvements populaires et émeutes.
C’est une catastrophe nationale, qui perdure. C’est une aberration gouvernementale impardonnable.
Et dire qu’en France, un Président de la République, risquait la prison, que pour 2 emplois fictifs.
Jusqu’à quand, va t’on laisser faire, ce « Hara-kiri » national, sans réagir.