Contrairement aux dires de Ghannouchi, la crise est « Politique par excellence » en Tunisie.
En rapport avec le blocage politique actuel, et surtout avec la « quasi-faillite » de la Tunisie. Le pays est « ruiné » 10 ans après cette pseudo-révolution de tous les malheurs. Le pouvoir « Usurpé » de l’étranger, par le biais de Ghannouchi et ses disciples sur terrain.
Avec ces incapables, pour ne pas dire criminels, frères musulmans (Khwanjias) et compagnies, au pouvoir depuis 2011 à ce jour. Sous cette bâtarde « 2ème république » de tous les excès.
Conséquences fatales : Instabilité politique à l’italienne, en moyenne un Chef de Gouvernement par an, et 350 Ministres et SE. Suite à quoi en une décennie de désordre et débordement total : Tous les indicateurs au « Rouge », endettement record (130% du PIB), déficit budgétaire abyssal (20 milliards dinars), chômage et pauvreté en hausses, cherté de la vie, émeutes sociales et autres catastrophes.
Pour y remédier à ce chaos prémédité, pour au final éviter l’effondrement de l’Etat, je considère que comme la crise est « Politique par Excellence ». Une « 3ème république » efficace s’impose donc au plus vite dès 2021, comme suit:
- Réviser la Constitution 2014 : Pour un régime présidentiel pragmatique. Réviser l’équation des « équilibres » entre les 3 pouvoirs. Mais pas que, tout est à revoir dans ce maudit Destour. Surtout le volet pouvoir Judiciaire, et Législatif.
- Réviser la totalité du code électoral : Mode de scrutin pour Uninominal majoritaire à 2 tours, mais pas que. Ceci pour élire une majorité qui gouverne, et que l’électeur pourra juger à mi- mandat, selon ses résultats.
- Réviser et mise en place de la Cour constitutionnelle.
- Réviser et mise en place des institutions constitutionnelles indépendantes : ISIE, HICA, IDH et autres.
- Réviser le pouvoir des collectivités locales, et de la décentralisation en générale.
- Loi pour réglementer les sociétés de sondages.
- Autres à définir.
Sachant que la « Souveraineté Nationale absolue », revient au Peuple tunisien.
Ainsi je considère que l’idéal pour bien se faire, c’est en dehors des partis politiques de la place. Qui pour la plus part d’entre eux, sont irresponsables voire incompétents pour gouverner. Par contre c’est un choix par consensus de la société civile (UGTT, UTICA, LTDH et autres), de préférence sous le « Chapiteau » du Président de la République, d’un « Comité de Sages d’indépendants ». Composé d’experts en droit constitutionnel, juridique, juristes et autres spécialités en rapport. Avec un deadline de 45 jours maxi.
En parallèle pour la même période, pareil un autre « Comité » par d’autres experts. Ceci pour recommander les « Grandes réformes structurelles », socio-économiques et financières, à mettre en place à CMT. Avec un calendrier précis.
Suite à quoi, présenter toutes ces révisions et recommandations contraignantes des « Comités de Sages », aux députés actuels ces mauvais représentants du Peuple, au Parlement pour les voter intégralement (sans discussions), adoption totale sous 48 heures. Faute de quoi à dissoudre cette ARP stérile, présidée par Ghannouchi, où le chaos et la violence sont d’usages quotidiens, et ceci bon gré mal gré.
Des élections législatives et présidentielles anticipées, 90 jours après, par une nouvelle ISIE, seraient officialisées. Ceci pour rétablir la confiance perdue de la Tunisie, auprès de l’extérieur, et nos amis européens, mais surtout nos bailleurs de fonds : Banque Mondiale, FMI, et autres. Sachant que leurs « maître mot » au présent, c’est la stabilité politique retrouvée en Tunisie, avant tout le reste.
C’est donc un objectif primordial pour garantir l’obtention cette année, des crédits pour « boucler » le schéma financement de notre budget. D’environ 6 milliards dollars, auprès de ces institutions financières, avec des conditions et taux d’intérêts favorables. Autrement c’est le « Scénario libanais » à nos portes, dans quelques mois, et bonjour les dégâts.
Et voilà en théorie c’est tout simple, pour redorer notre image de marque à l’étranger, retrouver la stabilité politique, la relance de notre économie, et la paix sociale.
Mais en pratique faut voir, c’est pas évident voire rassurant.
À bon entendeur. Tant que la décision du changement et des réformes est encore entre nos mains pour quelques mois. Sinon « Adieu la valise », la Tunisie sera sous le Dictat douloureux de nos créanciers.