Jamel Saber

« Tunisie Trésor » : Une exigence nationale urgente

À quand la création de « Tunisie Trésor » pour garantir la bonne gouvernance, et la rationalisation de la gestion de la dette  ?

 

D’après les notes annexées aux états financiers, publiées mardi 20 avril 2021, par la banque Centrale de Tunisie (BCT). Les réserves en devises se sont inscrites en hausse de 3.707,7 millions de dinars (MD). S’élevant à 23.430,1 MD au terme de l’exercice 2020.

La BCT informe que cet accroissement est dû, essentiellement, à la mobilisation de crédits extérieurs conséquents, durant l’année 2020.

Selon la BCT, les principaux tirages effectués en 2020 se présentent comme suit :

Le volume de la dette publique était de 25,6 milliards dinars en 2010, pour atteindre 124 milliards dinars en 2020.

L’en-cours de la dette publique était de 41% du PIB en 2010, en hausse à 111,4 % en 2020.

La Banque Centrale a précisé également, qu’il a été procédé en 2020, au remboursement de l’emprunt obligataire de 400 millions Euros, du 22 juin 2005 au mois de juin 2020. Et de la 2ème tranche du placement privé qatari d’USD 1 milliard. Pour un montant égal à USD 250 millions, au mois d’avril 2020.

Ce jour la question est :  À quand un audit précis et certifié par un agence spécialisée et indépendante. Pour faire le point et informer le public, sur les dizaines de milliards dinars en devises, reçus par l’Etat. Sous formes de prêts, dons ou autres, ceci de 2011 à ce jour. Et surtout leurs utilisations, dépensés par qui, où et comment  ?

Et pour causes, l’en-cours de la dette publique est passé de 25,6 milliards dinars en 2010, à 124 l’année dernière. Sans que pour autant le pays a progressé. Au contraire le pays s’est appauvri, avec tous les indicateurs au « Rouge ». À l’extrême en quasi faillite, chômage en hausse, inflation et vie plus chère.

L’idéal selon le « Parti Destourien Libre » (PDL), est la création d’une agence nationale indépendante et spécialisée baptisée « Tunisie Trésor ». Comme « l’Agence France Trésor ». Qui aura pour rôle d’assurer la transparence, et l’efficacité des prêts. L’objectif étant de garantir la bonne gouvernance, et la rationalisation de la gestion de la dette.

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