Invité par mon ami Khaled Ghdira Président d’honneur de « l’Association Tunisienne pour l’intelligence artificielle » (ATIA), j’ai participé le jeudi 15 juin 2023 à la table ronde, organisée par L’Académie Tunisienne Beit al-Hikma à Carthage, en collaboration avec l’ATIA, sur le thème :
Intelligences Artificielles Génératives ChatGPT et autres
L’objectif de cette table ronde est de réfléchir sur la stratégie nationale à adopter face à ces nouvelles intelligences artificielles dites génératives (IAG), comme chatGPT, qui bouleversent les mondes socio-économique et géopolitique et suscitent beaucoup d’interrogations et de réactions notamment sur le devenir de :
– l’enseignement à tous les niveaux,
– la recherche scientifique,
– les métiers toutes disciplines confondues,
– la propriété intellectuelle et
– les données personnelles.
Faut-il donc autoriser ces IAG en Tunisie et ce, au risque de porter préjudice à notre vie privée ainsi qu’à certains métiers à la qualité et à la crédibilité de notre future matière grise ?
Ou faut-il les proscrire et risquer ainsi d’accentuer la fracture numérique et priver la Tunisie de perspectives de développement et d’innovation technologiques ?
Un exposé, d’immersion dans le monde des IAG, suivi de deux panels regroupant des sommités scientifiques et des décideurs de haut rang ont essayées de répondre à ces questionnements.
Le premier panel a porté sur les impacts des IAG sur l’enseignement, la recherche scientifique et la propriété intellectuelle.
Le second panel a traité de leurs impacts sur la société, les métiers ainsi que les compétences professionnelles et managériales.
Table ronde fort intéressante qui a éclairée l’opinion et les pouvoirs publiques, sur les dernières évolutions de l’IA, et conséquences à venir en Tunisie.
Morale : Réguler l’IA pour éviter les graves dérives éventuelles … sans que pour autant freiner son évolution positive pour l’humanité.