Les dépenses de subvention de l’Etat, par la Caisse Générale de Compensations (CGC) pour l’exercice 2021, sont estimées à 3,401 milliards de dinars. Soit 8,3% du total des dépenses du budget de l’Etat et 2,8% du PIB. Selon le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021.
Ces dépenses sont réparties entre les subventions des hydrocarbures, de l’électricité, et le gaz (501 MDT). Aussi les produits de base (2,4 milliards de dinars), et le transport public (600 MDT).
Selon des données référentielles fournies par l’Institut national de la statistique (INS). «la part des subventions tirées par les ménages pauvres, est estimée à seulement 12% du total du montant de l’enveloppe budgétaire, affectée à la compensation».
Faut donc rétablir le juste fonctionnement de la CGC, qui devra servir « exclusivement » les plus démunis. Ceci soit par l’envoi ciblé d’un « Mandat postal mensuel ». Via le Ministère des Affaires sociales, d’un montant en rapport avec le pouvoir d’achat et la composition de la famille.
Ou alors à défaut, pour les régions rurales éloignées, le ciblage se fera par des « Bons alimentaires ».
Qui comporte plusieurs avantages : il ne crée pas de distorsions additionnelles. Ne nécessite pas, la mise en place de nouveaux circuits de commercialisation. Et n’est pas difficile à mettre en œuvre. On peut confier la distribution, aux structures régionales du ministère de la Santé, et/ou du ministère des Affaires sociales.
Le succès de cette approche, dépend du rachat rapide de ces bons (sur simple présentation). Ce rachat pouvant se faire dans les bureaux de postes, les recettes des finances et les agences bancaires. Enfin pour minimiser les fraudes, les bons utilisés doivent être retirés définitivement de la circulation.
Dorénavant les aisés et la classe moyenne, devront payer le prix réel, en supprimant ces produits compensés pour eux. D’où un gain prévu d’environ 2 milliards de dinars par an dans les caisses de l’état.
Qui dorénavant seront consacrés aux régions les plus défavorisées, pour réduire les écarts, et créer de l’emploi.
À quand le Changement de cette aberration de plusieurs décennies, de « l’Etat Providence » à tort et à travers.
( Extrait actualisé de ma publication de décembre 2011 : « l’Etat Providence : Une aberration ») & (de ma publication de février 2016 : « Mes 30 Grandes réformes pour un réel changement en Tunisie »).