Stopper la guerre en Ukraine et gagner la paix mondiale

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Le conflit déclenché par Poutine le 24 février 2022 Au Donbass en Ukraine, est une triste date anniversaire

Depuis les combats s’intensifient, avec les livraisons d’armes de plus en plus lourdes et modernes à l’Ukraine, décidées par les USA mais aussi par de nombreux pays européens. Répondent les frappes dévastatrices de plus en plus meurtrières des forces russes, alimentées par des armements pour partie, venus d’Inde, de Chine et d’Iran.

Si on doit reconnaitre, comme le stipule la charte de l’ONU, le droit des Ukrainiens à se défendre, force est de constater que les fournitures d’armements n’ont rien résolu, et génèrent des dizaines de milliers de morts et de blessés, les populations civiles en millions, sont meurtries et l’Ukraine dévastée. Cette escalade militaire augmente le risque d’une généralisation du conflit vers une « 3ème guerre mondiale » apocalyptique, suite à un « Nouvel ordre mondial » qui se dessine. Ce conflit à l’impact mondial n’a permis que la résurgence et le renforcement de l’idéologie de la guerre.

l’OTAN appelle à une «économie de guerre»

Le principal porte-parole militaire de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer a appelé samedi 28 janvier 2023, les membres de l’alliance militaire dirigée par les États-Unis, à passer à une «économie de guerre», afin d’«augmenter la production dans l’industrie de la défense». Et que l’OTAN était prête à un «affrontement direct avec la Russie», toutes deux dotées d’armes nucléaires.

L’économie de guerre doit permettre à l’industrie de défense de monter en puissance, dans une volonté de produire davantage et plus rapidement. Cela correspond à une orientation de la politique économique d’un pays – actée lors d’un conflit armé ou non – dont l’objectif n’est plus le profit, mais la victoire. Elle a pour objectif le maintien des activités économiques indispensables à un pays, l’autosuffisance, la dissuasion de la consommation privée, la garantie de la production des aliments, et le contrôle de l’économie depuis l’État.

L’économie de guerre est une orientation de la politique économique d’un pays dont l’objectif n’est plus le profit, mais la victoire

Une étude de 2013 a synthétisé 168 travaux de recherches, allant de 1973 à 2013, portant sur le lien entre les dépenses militaires et la croissance économique. Elle estime que 40 %  de ses recherches ne trouvent aucun lien significatif, 38 % un effet négatif et 22 % seulement un effet positif.

Poutine veux retourner à l’ancienne Union soviétique, avec la reconquête des 14 pays de l’ex-URSS.

L’OTAN considère que le conflit avec la Russie est beaucoup plus large que la guerre en Ukraine. Poutine veux retourner à l’ancienne Union soviétique, avec la reconquête des 14 pays de l’ex URSS.

L’étendue de l’implication indirecte à ce jour des alliés de l’OTAN dans la guerre est à couper le souffle. Le soutien comprend des dizaines de milliards de dollars d’armes et d’autres équipements accordés à l’Ukraine, du renseignement tactique, de surveillance et de reconnaissance offert à l’armée ukrainienne. En plus des milliards de dollars mensuels de soutien budgétaire direct sont envoyés à Kiev, et des sanctions économiques douloureuses imposées à la Russie.

La reprise de la Crimée – augmenterait massivement le risque d’un conflit nucléaire entre la Russie et les usa

Nous fermons donc deux longs cycles auxquels nous nous étions dangereusement habitués : un cycle de trente ans en Occident, où a été entretenu l’espoir d‘occidentaliser l’ensemble de la planète, et un cycle de vingt ans en Chine, où l’ouverture et l’internationalisation devaient conduire à la « mondialisation heureuse ».

Nous rentrons aujourd’hui, et pour longtemps, dans une seconde guerre froide entre Etats-Unis et Chine, où l’Europe est en voie de « yéménisation ». De la même façon que l’Iran et l’Arabie saoudite s’affrontent aujourd’hui au Yémen, Pékin et Washington se livrent bataille non pas sur leurs propres sols, mais sur un autre terrain.

Un futur choc de PNB !

Or, dans cette seconde guerre froide, ce ne sont ni l’Iran ni l’Arabie saoudite qui nous pillent, mais la Chine qui s’approprie les hydrocarbures russes à vil prix, tandis que les Etats-Unis nous vendent leur gaz hors de prix. À qui profite donc ce crime contre l’humanité  !

Conjugué au triple coût de la transition environnementale, de la reglobalisation et de la crise agroalimentaire, le parapluie énergétique européen – de plus de 800 milliards d’euros depuis l’invasion de l’Ukraine – annonce un futur choc de PNB deux à trois fois supérieur à celui de la crise de 1973-1975, qui avait forcé nos parents à changer de style de vie.

Le retour à une course sans fin aux armements ne va pas régler le problème, au contraire

Cela revient à faire le jeu de la guerre. Il devient urgent de réaffirmer avec vigueur et détermination que la seule voie possible reste la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales. En outre, cette course aux armements nous entraine dans une économie de guerre qui prend le pas sur les budgets de développements, supprimant ainsi toute possibilité d’évolution et de progrès social.

Réformer l’ONU, supprImer l’OTAN, stopper la Corée du nord

L’ONU doit réformer son fonctionnement pour remplir la mission qui lui est dévolue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : prévenir et régler les conflits entre pays autrement que par les armes. À l’heure actuelle, le fait que le conseil de sécurité n’accueille que 15 membres, dont 5 membres permanents avec un droit de veto – Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni – empêche toute solution diplomatique au conflit entre la Russie et l’Ukraine.

De fait le droit de véto doit être supprimé. L’OTAN doit être dissoute à LMT, et l’UE doit assurer son autodéfense militaire. Le traité d’interdiction des armes nucléaires, ratifié par 54 pays, doit être mis en œuvre. Ainsi surtout la Corée du Nord doit cesser immédiatement ses menaces nucléaires.

Exiger donc la paix en Europe et dans le monde

Ceci pour qu’une paix juste et durable soit gagnée au plus vite, partout sur notre planète terre, pour le bien de tous.

 

 

 

2 Commentaires

  1. Le pire est à craindre :

    Le principal porte-parole militaire de l’OTAN … l’amiral Rob Bauer a appelé samedi 28 janvier 2023 … les membres de l’alliance militaire dirigée par les États-Unis … à passer à une «économie de guerre» … afin d’«augmenter la production dans l’industrie de la défense» … et que l’OTAN était prête à un «affrontement direct avec la Russie» … toutes deux dotées d’armes nucléaires … bref risque d’une 3ème guerre mondiale apocalyptique.

  2. Mon essai d’avril 2023 … le pire est à craindre … Le principal porte-parole militaire de l’OTAN … l’amiral Rob Bauer a appelé samedi 28 janvier 2023 … les membres de l’alliance militaire dirigée par les États-Unis … à passer à une «économie de guerre» … afin d’«augmenter la production dans l’industrie de la défense» … et que l’OTAN était prête à un «affrontement direct avec la Russie» … toutes deux dotées d’armes nucléaires … bref risque d’une 3ème guerre mondiale apocalyptique.

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