Une Tunisie meilleure demain : La marche à suivre ?

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Pour un taux de croissance à « 2 chiffres » à long terme en Tunisie de demain

Ma vision des grandes réformes structurelles à CMLT, à entamer dès 2025 pour une Tunisie meilleure, plus performante, innovante et surtout « plus juste » :

1. Une révolution culturelle à la tunisienne

En préalable, une « révolution culturelle » s’impose, accompagnée d’une « mise à niveau » de la majorité du peuple. Cette démarche vise à inculquer davantage de discipline, d’ordre et de patriotisme. Pour y parvenir, il est essentiel de mettre en œuvre le Service civique, le Service militaire et des Travaux d’intérêt général.

2. Assainir l’administration publique

L’administration tunisienne doit être « purifiée » de la centaine de milliers d’intrus et de profiteurs qui freinent son efficacité et sa transparence.

3. Réformer les institutions clés

Une révision structurelle des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Finances est nécessaire pour garantir plus d’efficacité et d’équité. Il faut instaurer une règle fondamentale : plus jamais d’impunité, avec une égalité stricte devant la loi.

4. Lutter contre le terrorisme

Il est impératif d’éradiquer totalement le terrorisme, en coupant ses sources de financement. Cela inclut également de sanctionner fermement les partis politiques, associations, médias et autres structures qui le soutiennent directement ou indirectement.

5. Contrôler les discours de haine

Il convient de fermer les médias (TV, radios, journaux, sites web) qui propagent la haine, l’extrémisme et le takfirisme. Les mosquées, écoles coraniques, jardins d’enfants et institutions non réglementées doivent également être surveillés ou fermés si nécessaire.

6. Lutter contre la corruption et malversations 

Une vaste opération anti-corruption, inspirée de l' »Opération Mani pulite » en Italie (1992), devrait être menée pour traquer les fraudeurs fiscaux, escrocs et corrompus.

7. Encadrer le marché informel

Réduire drastiquement le marché informel et la spéculation tout en mettant en place des alternatives économiques afin d’assurer une transition sociale en douceur pour les millions de tunisiens concernés.

8. Moderniser le système financier

Un nouveau système financier doit être instauré pour consolider les banques, les assurances, les sociétés de leasing et autres institutions financières. Il est également crucial de dynamiser la Bourse pour renforcer la participation des acteurs locaux à l’économie nationale.

9. Encadrer le syndicalisme

Le syndicalisme doit être strictement contrôlé, avec des restrictions sur les grèves dans la fonction publique, du moins dans un premier temps, pour assurer la continuité des services. Révision du code de travail pour plus de « Flexisécurité ».

10. Repenser le rôle de l’État dans l’économie

L’État doit revoir son rôle dans l’économie nationale en limitant les importations de produits de luxe superflus et en favorisant les exportations. Les accords de libre-échange défavorables au pays, notamment avec le Qatar, la Turquie et la Chine, devraient être renégociés ou suspendus. Relation gagnant-gagnant dorénavant.

11. Protéger les ressources stratégiques 

Les ressources naturelles stratégiques, telles que les phosphates et le pétrole, doivent être placées sous contrôle militaire, tout comme les principaux ports commerciaux (Rades, Sousse, Bizerte, Zarzis, etc.).

12. Réduire les dépenses publiques inutiles

Les dépenses de fonctionnement de l’État doivent être réduites drastiquement. Cela inclut les voyages, les véhicules de fonction, les bons d’essence, les tickets restaurants, les amicales et autres privilèges excessifs.

13. Privilégier l’intérêt général

Une diminution de certaines libertés personnelles pourrait être envisagée pour prioriser l’intérêt général, au bénéfice de la communauté et du pays. Réduire drastiquement l’économie de rente entre autres.

14. Le reste des autres réformes structurelles tout azimuts suivront avec le temps

Éducation, santé publique, transports, agriculture et tourisme mais pas que, tous les secteurs sont à restructurer, bref la totale est exigée.

 

 

Conclusion :

Ces réformes structurelles, bien que fortement impopulaires, sont nécessaires pour transformer la Tunisie en une Nation efficace, juste et économiquement dynamique avec dans le temps un taux de croissance à « 2 chiffres ». Cependant, il est important de reconnaître que les résultats tangibles ne seront visibles qu’après au moins une génération entière de sacrifices, mais toujours pour le bien du pays.

Mais qui pourra donc avoir la force et la volonté politique de mettre en œuvre ces réformes drastiques ?  La réponse à cette question déterminera l’avenir de la Tunisie à Long terme.

 

 

NB :  Merci de consulter mon site jamelsaber.com, où j’avais développé avec mes essais antérieurs, la plupart des réformes structurelles évoquées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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