10 ans après le « Printemps Arabe » : L’exception tunisienne ?

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Pour rappel, le déclenchement du « Printemps Arabe », embrasa au départ la Tunisie, et par effet domino s’est propagé à : L’Egypte, la Syrie, le Yémen, Libye et autres.

10 ans après la « Révolution du Jasmin » en Tunisie , la transition politique est fastidieuse. Avec une « Instabilité gouvernementale à l’italienne ». Conséquence un bilan à goût amer, voire catastrophique de cette « pseudo-révolution de la brouette ».

Seuls acquis notables : La liberté d’expression, la liberté de mouvement, la liberté d’organisation. Et encore c’est selon, plutôt « élastique » par une justice à « 2 vitesses ». D’autant plus qu’on ne peux pas vivre dignement, que de belles « parlottes », de Sit-in, et de manifs. Faut beaucoup plus.

10 après, il n’y a vraiment pas quoi célébrer », avec ce sombre bilan dans le mode arabe : un 1/2 million de morts, 16 millions de déplacés, et des États à peine reconnaissables, à travers le « Nouveau monde arabe », conçu et appliqué par Bush Jr. À qui profite ce crime contre l’humanité?

10 ans après, les maux de 2010 sont toujours là, voire même en pire : corruption, autoritarisme, injustices sociales, chômage et pauvreté. Avec tous les indicateurs au « Rouge ». C’est surtout la faute à ces « pseudos politiciens », pour la majorité des « incapables », voire même pour certains de criminels. Qui pour la majorité, sont venus d’ailleurs après cette « révolution ».

À raison donc dans les récents sondages, 67 % des tunisiens estiment que la situation est pire qu’en 2010. Et environ 80% n’ont pas confiance aux hommes et partis politiques de la place. Ils sont également 85 % à considérer que la « révolution » a eu un impact négatif, sur la situation socio-économique du pays, et sa crédibilité à l’international.

10 ans après, La crise est devenue particulièrement dure, et s’est encore aggravée ses derniers mois avec l’épidémie de Covid-19. Résultat mon pays est au bord de la faillite totale, et de l’implosion sociale.

Mais faut quand même, sortir de la petite musique nostalgique du : « C’était mieux avant ».  Et pour cause faut reconnaître que la Tunisie est aujourd’hui, le seul pays arabe, touché par ce vent nouveau, qui ait gardé le cap.

Faut donc pas céder au « Cynisme de la défaite », et garder espoir dans un avenir meilleur. Sachant que le bon processus de transition démocratique prend du temps. Possible qu’une rallonge d’une décennie positive, est nécessaire pour la parfaire.

Mais surtout en changeant de direction, avec le déclenchement cette fois, d’une « Véritable Révolution Culturelle », innovante et performante. Où l’intérêt général du pays passe avant tout le reste, sous une « Démocratie Autoritaire », avec force de loi. Pour bien se faire avec à la barre, des Gouvernants Triés, Visionnaires, Compétents, Responsables et surtout Patriotes.

Sachant que si la situation tourne à l’échec total, les répercussions entraînées à travers la région seraient néfastes, pour tous. L’Union Européenne doit assurer ses arrières, donc protéger la « démocratie tunisienne en gestation », et continuer à la soutenir. Il y va de la sécurité nationale des « 27 », et celle des pays limitrophes.

Gardons espoir quand même. Le combat du bien contre le mal continu. Ceci pour instaurer, une « 3ème République » pragmatique, et efficace. Avec un régime Présidentiel, et le Bipartisme.

Qui apportera l’équité sociale, le partage des richesses, et donc une qualité de vie meilleure pour tous.

Une note d’optimisme s’impose donc. Demain sera meilleur, dumoins je l’espère. Mais surtout pas avec ce Ghannouchi et l’islam politique au pouvoir. Sachant que La Tunisie restera debout, bon gré mal gré.

 

 

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