Tunisie : carrefour stratégique ou « pion » du Nouvel Ordre Mondial ?

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Le nouvel ordre qui se dessine sera dur, injuste, immoral

Le terme “Nouvel Ordre Mondial” (NOM) désigne un réaménagement global des rapports de puissance, souvent après une crise majeure (guerre, crise économique ou changement technologique). Il se caractérise par :

* La montée de nouveaux acteurs économiques et militaires (ex. Chine, Inde, Russie) au détriment des puissances occidentales classiques.

* Une réorganisation des alliances (OTAN, BRICS, Union Africaine).

* Une forte interconnexion économique, technologique et financière.

* Des rivalités autour de ressources stratégiques : énergie, eau, minerais rares, routes commerciales.

Aux pays du Sud de s’organiser, de mutualiser leurs forces et de refuser d’être les spectateurs passifs de leur propre histoire

Le nouvel ordre qui se dessine sera dur, injuste, peut-être immoral. Mais rien n’est écrit d’avance. Aux pays du Sud de s’organiser, de mutualiser leurs forces et de refuser d’être les spectateurs passifs de leur propre histoire.

La Tunisie peut devenir simple spectateur ou jouer un rôle stratégique clé

Au carrefour de l’Europe et de l’Afrique, la Tunisie se retrouve au cœur du Nouvel Ordre Mondial, entre dépendance économique et opportunités géopolitiques. Fragile face aux chocs financiers et aux pressions extérieures, le pays peut devenir simple spectateur ou jouer un rôle stratégique clé.

la Tunisie doit naviguer avec réalisme pour ne pas se laisser submerger

Ports, infrastructures, énergie verte, numérique : autant de leviers pour transformer sa vulnérabilité en puissance, à condition de stabiliser son économie et sa politique. Dans un monde multipolaire où chaque choix compte, la Tunisie doit naviguer avec réalisme pour ne pas se laisser submerger.

Les défis économiques de la Tunisie dans le contexte du NOM :

* La Tunisie reste vulnérable à la volatilité des marchés financiers internationaux.

* La dépendance aux exportations vers l’Europe et aux investissements étrangers la rend sensible aux chocs globaux.

* Les réformes économiques nécessaires (emploi, inflation, déficit public) sont souvent dictées ou influencées par les grandes institutions internationales (FMI, Banque mondiale), ce qui reflète une influence du NOM.

La Tunisie n’est ni maîtresse du jeu ni simple spectatrice

La Tunisie vit aujourd’hui l’épreuve du NOM. Elle n’est ni maîtresse du jeu ni simple spectatrice. Son avenir dépendra de sa capacité à naviguer entre les blocs mondiaux, à moderniser son économie et à sécuriser son rôle régional sans céder à la pression des puissances extérieures.

Les opportunités de la Tunisie à saisir dans le cadre du NOM :

* Développement de zones logistiques et portuaires pour devenir un hub méditerranéen.

* Partenariats technologiques avec des acteurs émergents pour l’énergie verte ou le numérique.

* Diplomatie active pour attirer investissements et renforcer le rôle régional.

En conclusion dans ce nouvel ordre mondial, la Tunisie peut soit rester vulnérable, soit devenir un acteur stratégique clé au carrefour de l’Europe et de l’Afrique.

 

 

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