Booster l’investissement local et étranger, c’est un levier essentiel pour une croissance saine, créatrice d’emplois.
Le flux des investissements étrangers en Tunisie, a atteint le montant de 2,648 milliards de dinars tunisiens (MTDND) en 2019. Réparti à raison de 2,479 MTND en « Investissements directs étrangers » (IDE), et 0,169 MTND en portefeuille.
À l’échelle mondiale les IDE représentent 2 trillions de US $ par an. Mais malheureusement, les flux mondiaux d’IDE, ont chuté de 49 %, au cours du premier semestre 2020, par rapport à 2019. Ceci en raison de l’impact économique de la COVID-19, selon le dernier Global Investment Trends Monitor de la CNUCED, publié le 27 octobre 2020.
À moyen terme (MT), faut donc relancer les investissements étrangers en Tunisie, ceci pour atteindre au moins 10 MTND en 2026.
Augmenter également à MT, les prestations de services, dans la composition de l’économie nationale, qui doivent passer de 50 actuelles, à 75%.
Pour atteindre cet objectif, faut comme préalable, redonner confiance aux investisseurs d’abord tunisiens, et ensuite étrangers, qui suivront d’office. Pour bien se faire ce qui suit pour optimiser le « Climat des affaires » :
- L’ordre et la sécurité doivent régner de nouveau dans le pays. Jamais plus de terrorismes, et surtout d’islam politique au pouvoir en Tunisie.
- Stabilité politique comme base, avec une projection-programme gouvernementale à LMT visionnaire. Avec une gouvernance progressiste, compétente et « clean ».
- Respect de la « force de loi », égale pour tous. Avec une meilleure justice non aléatoire, pas « élastique », pas corrompue et rapide.
- Codes des Investissements et de Changes, souples et innovants.
- Code de Partenariat public privé (PPP), flexible, moderne et pas rigide.
- Surtout un Code de Travail flexible, et un sydicat conciliant.
- Système financier ( banques et autres), structuré, solide, innovant, et performant. Surtout qui accompagne convenablement les Investissements. BCT indépendante, innovante, et transparente.
- Mise à niveau des infrastructures, et autres piliers essentiels. Ceci pour encourager les investisseurs étrangers, à entreprendre chez nous, plutôt qu’ailleurs.
- Administration saine, innovante, et rapide, avec une forte numérisation.
- Pas de corruption dans l’administration, institutions de l’Etat, constitutionnelles , et autres.
- Transparence de rigueur, avec accès rapide à l’information.
Sachant que notre “Avenir Salvateur”, c’est surtout la délocalisation des multinationales (manufacturiers et services) dans notre pays. Ceci pour faire en sorte que la Tunisie devienne à LMT, un pays émergent, surtout “l’Atelier de l’Europe” ou de la Chine, mais pas que.
Mais attention, que pour les activités « clean », non polluantes, innovantes et à forte valeur ajoutée.
( Extrait actualisé de ma publication du 21 février 2016 : « Mes 30 réformes pour un réel changement en Tunisie » )
Mon essai du 21 février 2021 … et depuis ?