D’après le journal « Le Monde »*, qui a consacré, dans son dernier numéro, un article sur la situation en Tunisie, dix ans après le déclenchement de la « Révolution du Jasmin ».
L’auteur a entamé avec des termes forts sur la « révolution » : « Désenchantement », « désillusion » et « espoirs trahis » .
Sur le plan économique, il décrit aussi la Tunisie, comme un pays « techniquement quasiment en faillite » .
Avec chiffres à l’appui :
* Une récession de 9%.
* Un chômage à 16%.
* Un déficit budgétaire de 13.4%.
* Un endettement public de l’ordre de 90% du PIB ( voire 130% en 2021).
L’article soulève aussi, les 871 émeutes sociales, pour le seul mois d’octobre. Ajoutant que la plupart de ces protestations, sont survenues dans les zones déshéritées, points de départs de cette « révolution » de 2011.
Cette situation sociale tendue, est due au fait que, 68% des tunisiens pensent que le pays va dans le mauvais sens. Et que 80% ont perdus confiance, dans les hommes et partis politiques.
Cette exaspération est due: À l’incompétence de nos gouvernants successifs depuis 2011, au populisme. Sans oublier la cause principale, avec les khwanjias ( frères musulmans ) au pouvoir.
Conclusion, la démocratie parlementaire de Ghannouchi, instaurée en Tunisie, comme étant un échec total de la démocratie, sous cette bâtarde 2ème république.
Bref une 3ème République s’impose et vite dès 2021, bon gré mal gré.
