Mes 30 « Grandes Réformes » pour un réel changement à mettre en œuvre, surtout mais pas que, avec les 30 actions suivantes à entreprendre qui je les considère par priorité, répondront aux objectifs de la révolution, à la stabilité et l’essor de la Tunisie :

1/ Comme préalable essentiel, un assainissement et une mise à niveau du Ministère de l’intérieur (MI) avec la participation de L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en moyens humains matériels dépendances et logistiques. Avec la mise en place d’une Police Républicaine moderne et bien équipée conforme aux normes internationales en vigueur. Faut aussi minimiser l’importance de ce ministère, pour atténuer son « hégémonie» dans le pays, et le rendre plus proche et plus performant pour servir et protéger le citoyen. Faut donc réviser le décret n°75-342 du 30 mai 1975 fixant les attributions du Ministère de l’Intérieur, entre autres la police judiciaire devra revenir au Ministère de la Justice. La structure de la Garde nationale devra revenir comme de par le monde au Ministère de la Défense. Dans le cadre de la décentralisation, abandon de l’exercice de son autorité sur l’administration régionale, et pareil aussi pour le contrôle et la tutelle des collectivités publiques locales et des établissements publics qui leurs sont rattachés. Création d’une « Agence Tunisienne de Renseignement » qui assurera l’ensemble des services de renseignements de la République tunisienne. Elle regroupe plusieurs services sous la tutelle de différents ministères et comptera en son sein un Coordonnateur national du renseignement. Elle regroupe plusieurs services sous la tutelle de différents ministères et comptera en son sein un coordonnateur national du renseignement. Les ministères concernés sont la Défense, le MI, de l’Economie Nationale, des télécommunications, des systèmes d’informations et des traitements de données.

2/ Après épuration du Ministère d la Justice de ses magistrats et autres auxiliaires véreux par centaines, faut une mise en place d’une justice indépendante et autonome financièrement avec un budget représentant d’ici trois ans, 5% du budget de l’état soit 1,5 milliards de dinars (actuel 491 millions de dinars), et une refonte structurelle de ce ministère en rapport aux normes internationales en vigueur. Avec notamment un dédoublement du nombre ( qui passerait à 5.000 ) et des salaires des magistrats et autres améliorations du mode de fonctionnement, dont agents administratifs matériels et plusieurs nouveaux locaux, palais de justices et autres dépendances. Construire plus de prisons pour être conforme aux normes internationales, et mettre en place en matière de délit, trois nouvelles peines qui peuvent être prononcées à la place de l’amende ou de l’emprisonnement : la peine du jour-amende, des peines privatives ou restrictives de liberté et le travail d’intérêt général. Avec élection au suffrage universel direct du Procureur d la République à l’échelle nationale et régionale, pour assurer sa totale indépendance du pouvoir exécutif. La justice étant la pierre angulaire de la démocratie, quand la justice va tout va.

3 / Réduire de moitié le budget de la Présidence de la République, qui passerait de 97 millions de dinars actuel à 40. Réduire aussi de moitié le salaire brut mensuel du Président de la République qui passerait de 25.000 dinars actuel à 15.000. Tripler le budget du Parlement du Peuple l’ARP actuel de 33 milliards de dinars, pour améliorer les conditions du travail et la performance des députés, avec pour chacun un bureau tout équipé secrétaire et assistant, voiture et moyens de communications, ceci pour réussir un passage démocratique optimal, conforme au bon usage en vigueur en Europe. Les travaux du Parlement seront retransmis en Live TV par une chaîne télévisuelle à créer comme la LCP en France, ceci pour promouvoir la culture démocratique en Tunisie.

4 / Refonte structurelle du Ministère des Affaires étrangères (MAE) avec une ligne de conduite générale, d’une politique modérée et « light » conforme à la spécificité tunisienne comme à l’accoutumée pendant ce demi-siècle, ami-ami avec tous, en rapport avec notre « calibre» sur l’échiquier international. Les Ambassadeurs et autres diplomates de premier rang seront désignés en fonction de leurs intégrités compétences et amour d la Patrie, et seront dorénavant annuellement « notés » et donc maintenus à leurs postes, en rapport de leurs « quotas réalisations » d’apports en IDE, nombre de touristes et ratios Import-export. L’Ambassadeur par sa « diplomatie économique » sera dorénavant essentiellement un « commercial- vendeur » du produit et de la destination Tunisie, avant d’être un diplomate. Le Ministère du Développement et de la Coopération sera « surdimensionné » avec plus de moyens et sera fusionné avec le MAE.

5 / Refonte structurelle du Ministère de la Défense pour répondre aux normes internationales, avec plus de moyens humains matériels logistiques et de meilleurs salaires, pour mieux sécuriser nos 1.200 kms de frontières terrestres, mais aussi maritimes et aériennes. Le pays est en guerre contre le terrorisme et la contrebande, aussi il faut faire avec. Le devoir de service militaire sera exigé pour tous, sévères sanctions pour les infractions, et suppression totale des affectations individuelles. Augmenter le budget de ce ministère de 50% pour combattre le terrorisme, contrebande, blanchiment d’argent et autres dangers imminents qui guettent le pays.

6 / Mise à niveau d’un « Supra » Ministère des Finances. Augmenter les recettes fiscales ou non dans le budget de l’État, qui passeraient de 22,7 milliards prévues en 2016 à plus de 70 milliards de dinars par an progressivement d’ici 2020. Faut réduire les impôts pour les sociétés à 15% , élargir l’assiette imposable & sanctionner sévèrement les graves délits . Ceci en application d’une nouvelle politique fiscale plus agressive et plus juste, basée sur une justice d’équité fiscale d’imposition des contribuables toutes classes confondues. Faut éradiquer les fausses déclarations et l’évasion fiscale, la contrebande et surtout faut faire payer correctement les riches, en augmentant certaines taxes et en créant de nouveaux comme « l’Impôt de solidarité sur la fortune » (ISF). Mais aussi avec une révision de l’imposition fiscale des activités du privé pour les 400.000 contribuables sous le régime forfaitaire qui ne représentent que 0,5% des recettes fiscales, c’est une honte. Également taxer progressivement jusqu’à 50% les gros salaires à partir d’un seuil de 6.000 dinars. Et surtout pas touche aux moins nantis et à la classe moyenne, quitte à réduire les impôts pour eux. L’assistance technique de l’Organisation de la Coopération et de Développement Economique (OCDE) pourra aider. L’objectif est de permettre à la Tunisie d’utiliser le système fiscal en tant que mécanisme d’attraction des investissements et de création d’emplois, et les décideurs auront de meilleurs outils de développement des politiques fiscales afin de booster une croissance durable et en même temps s’attaquer aux inégalités et réduire la pauvreté. Sachant que la fiscalité bien faite est la clé de réussite de notre pays .

7 / Supprimer le Ministère des affaires religieuses avec un budget de 87 milliards pour 2016, et comme auparavant le remplacer par un Secrétariat d’état attaché au Premier Ministère comme en 1980, avec une directive claire de séparation de la religion du politique, et à la base c’est une «exigence» d’un Islam Sunnite Malékite pour tous donc modéré. Promulguer une loi comme le Maroc avec une interdiction stricte de mélanger les deux religion-politique, ce délit deviendra pénale, et c’est valable pour les hommes politiques qui utilisent la religion, et des imams qui font de la politique dans leurs prêches. Plus jamais d’Islam politique en Tunisie, c’est une ligne rouge.

8 / Création et mise en place d’un « Pôle judiciaire » à Tunis -non considéré comme un tribunal d’exception- pour traiter exclusivement des affaires de terrorismes, blanchiments d’argents, contrebandes, corruptions, fraudes et évasions fiscales de grandes envergures. Faut se donner tous les moyens entre autres juridiques pour combattre ces Grands maux qui «plombent» notre pays. Ce Pôle Indépendant garantira des procès équitables conformément au droit tunisien, et ne sera donc pas un instrument politique aux mains du pouvoir. Faut garantir l’élection pour les juges de ce pôle, les conditions relatives à la compétence, à l’intégrité et à la neutralité des magistrats élus et les autres auxiliaires de justice, concertation avec les Présidents des tribunaux, et autres dispositions à définir. Sachant que ces magistrats et leurs auxiliaires de justice doivent travailler dans des conditions optimales garantissant leurs sécurités et rendements. La société civile sera fortement représentée dans ce Pôle, pour assurer la bonne marche, l’équité et garantir la transparence.

9 / Éradiquer le terrorisme chez nous, avec comme préalable, faut avoir la volonté politique et mettre les moyens pour assainir le pays de ces extrémistes islamistes. Anticiper et passer à l’offensive à grande échelle pour « purifier » le pays des 30.000 milles extrémistes islamistes dangereux en Tunisie, et les « neutraliser ». Quand à leur retour au pays pour les 5.000 jihadistes combattants venant de l’étranger, Syrie Irak ou autres pays, la sanction sera pénale ou contrôle judiciaire stricte pour les moins dangereux, quitte à l’extrême retirer la nationalité tunisienne.

10 / Verrouiller les moyens de financements de ces extrémistes via la Banque Centrale de Tunisie (BCT), banques et la poste. Interdire les opérations financières en liquides au dessus de 1.000 dinars. Dissoudre les pseudos -partis politiques de doctrines et d’orientations islamiques autorisés par Ghannouchi à commencer par ce « Hezb Ettahrir ». Délit pénal pour les fautifs.

11 / Assainir toutes les 8.000 mosquées de ces jihadistes radicaux et rétablir le contrôle total de l’état sur eux. La prison ferme pour les prêches contraires au Destour et à la loi des mosquées. Seul un discours « modéré » Sunnite Malékite dans les mosquées est autorisé. Interdire aux politiciens de faire des prêches dans les mosquées et de «surfer» sur la religion, et vice versa pour les imams pas de politique dans leurs discours. C’est aussi une ligne rouge.

12 / Dissoudre aussi les milliers d’associations islamistes autorisées par Ghannouchi sachant qu’ils brassent plus de 1,5 milliards de dinars par an. Dissoudre aussi les centaines d’écoles coraniques et les milliers de jardins d’enfants et crèches islamiques. Sans oublier toutes les autres institutions d’enseignements à tous les niveaux en rapport avec la religion, qui doivent être sous tutelles et donc sous contrôle de l’Etat. Punir sévèrement les infractions voire délit pénal.

13 / Ordonner la fermeture via la justice, comme en Egypte, des médias TV radios journaux et autres sites web qui propagent la haine, l’extrémisme et la discorde entre les tunisiens. Sachant que la liberté de presse et de penser n’a rien à y avoir avec ça, faut faire la part des choses.

14 / Mise en place d’une liberté de presse et de penser avec la création de ces trois institutions ou autorités administratives tunisiennes indépendantes, autonomes financièrement et fonctionnelles à plein régime, avec un budget global d 100 millions de dinars. Elles sont composées d’une chaîne TV parlementaire à créer (comme la LCP française) pour entre autres initier les tunisiens à la culture démocratique, la HAICA crée mais en « gestation » sur papier pour manque de financement (comme la CSA française), et l’ATT / ATI tunisienne crée mais non optimisée (comme la CNIL française). Faute de moyens propres s’adresser à l’Union Européenne pour un financement voire un don.

15 / Pour garantir une presse libre, le « Syndicat national des journalistes tunisiens » (SNJT), sera consolidé et structuré avec un budget annuel de 10 millions de dinars et de nouveaux bâtiments national et régional. Les journalistes avec une carte de presse seront subventionnés par l’Etat à raison de 500 dinars net par mois, et pour les journalistes d’investigations 1.000 dinars. Gratuité pour les transports publics. Une couverture sociale à la charge de l’état sera garantie pour tous, avec d’autres avantages retraites comprises. Ce «quatrième pouvoir» devra reprendre sa place qui d’ailleurs lui revient de droit, c’est essentiel pour notre démocratie naissante.

16 / La transparence et libre accès aux documents administratifs avec « l’Open Gov et l’Open Data », avec la création d’une institution indépendante, autonome et fonctionnelle, pour «forcer» l’administration à plus de circulation des documents au public, ceci avec la participation active des ONG. L’OSCE participera à l’optimisation de cette action, conformément aux normes européennes. C’est l’un des piliers essentiels de la démocratie.

17 / La participation de la société civile à la prise de décisions à l’échelle régionale et nationale avec la mise en place de la « Démocratie participative locale ». L’initiation et la pratique de la démocratie devra se faire à la base, comités d quartiers, comités d jeunesses et autres. La mise en place et l’encouragement d’un « Cinquième Pouvoir », est essentiel pour la bonne construction démocratique.

18 / Obtenir de nos bailleurs de fonds et nos créanciers, un abandon d’une partie du principal et des intérêts de notre dette, un sursis de remboursement de 3 à 5 ans et un rééchelonnement plus souple, ce qui soulagera notre trésorerie d’environ 20 milliards d dinars. Sachant que pour 2016 le service de la dette est de 5,1 milliards de dinars. Avec comme préalable exiger un audit approfondi de l’endettement deux décennies auparavant, ceci pour faire la part des choses.

19 / Politique d’austérité des dépenses publiques de fonctionnements, avec surtout une diminution des dépenses de gestion des 800.000 fonctionnaires publics et autres -avec les 84.000 voitures administratives et autres avantages, dont les bons d’essences, tickets restaurants et les Amicales, qui passeraient progressivement de 18,6 milliards prévues en 2016 (64% du budget) à prés de -30% en 2020. Sachant que la masse salariale des fonctionnaires représente 13 milliards de dinars en 2016, environ le double de celle de 2011. C’est inacceptable.

20 / Rétablir le juste fonctionnement de la « Caisse générale de compensations » (CGC), qui devra servir « exclusivement » les plus démunis par l’envoi ciblé d’un mandat postal mensuel via le Ministère des Affaires sociales, d’un montant en rapport avec le pouvoir d’achat et la composition de la famille. Les riches qui devront payer le prix réel, en supprimant ces produits compensés pour eux. D’où un gain prévu en 2015 de 2,6 milliards de dinars par an dans les caisses de l’état, qui dorénavant seront consacrés aux régions les plus défavorisées, pour réduire les écarts.

21 / Lutter contre le marché parallèle, contrebande et dérivées que j’estime représenter 30% du PIB soit 30 milliards de dinars. Ceci en mettant en application d’une part un système de travail palliatif de substitution dans des zones franches et autres à créer, pour assurer des revenus acceptables aux 3 millions de tunisiens riverains le long des 1200 kms avec l’Algérie et la Libye, et d’autre part verrouiller les frontières avec des forces armées, des murs et un matériel « High Tech » caméras thermiques et autres moyens hélicoptères drones satellites. Le verrouillage de toutes nos frontières est une nécessité absolue pour combattre ce fléau, véritable « gangrène » pour l’économie nationale. Sévères sanctions pénales pour les délits.

22 / Combattre la corruption et malversations que j’estime en Tunisie à 30% du PIB soit 30 milliards de dinars, sachant que les 2% avancés par le gouvernement concernent la période 2000-2008. Mise en place de lois, moyens humains de contrôle, et matériels dont logiciels conformément aux normes internationales. L’OSCE aidera pour la mise en place d’une institution indépendante selon le Destour, pour éradiquer ce « cancer » qui ronge notre société de l’intérieur. D’autres pays comme les pays scandinaves ont réussit à le faire pourquoi pas nous. Appliquer aussi de sévères sanctions pénales pour les délits.

23 / Dans un souci urgent de sauvetage de notre économie, d’un retour à une paix sociale perdue, et pour faire en sorte que la Tunisie soit apaisée et relancée, il faut des recettes supplémentaires fiscales ou non, dans les caisses de l’état d’un montant de 155 milliards de dinars étalés sur 3 ans sont nécessaires, pour assurer des investissements répartis comme suit :

* Un investissement d’environ 10 milliards de dinars, pour “éradiquer“ la pauvreté en Tunisie qui concerne 2,5 millions de tunisiens- soit environ 650.000 familles- en leurs garantissant provisoirement une rente de 4.000 dinars par an valable pour une année et renouvelable par tacite reconduction, le temps de leurs garantir un emploi. Le budget 2016 prévoit une pension de 150 dinars par mois pour 250.000 familles, c’est timide pour stabiliser la grogne sociale.

* Un investissement de 5 milliards de dinars, pour améliorer les conditions de logements de 330.000 familles sans toits décents. Prévu des miettes pour la construction de 10.000 logements sociaux de 50m2 dans le budget 2016. Sachant que depuis 2012 jusqu’à ce jour, seulement 1.600 logements ont été réalisés et ils sont prêts à être remis à leurs bénéficiaires. C’est insuffisant.

* Un investissement de 15 milliards de dinars pour créer du travail au 1 million de chômeurs en Tunisie dont 300.000 diplômés. Seulement 400 millions de dinars seront alloués pour le financement des mécanismes d’emplois des jeunes au cours de 2016. C’est déroutant.

* Un investissement de 50 milliards de dinars pour le développement et la mise à niveau des zones régionales démunies en infrastructures et autres. Le budget 2016 a prévu 5,4 milliards de dinars, sachant qu’au passage que pour les précédents budgets ces investissements n’ont jamais étaient dépensés en totalités, on avance même le montant de 10 milliards de dinars en « stand by » pour mille et une raisons !

* Une enveloppe de 75 milliards servira à engager des programmes spécifiques de développements et d’investissements dans les différents secteurs (agriculture et pêche, équipement, transport, développement régional, tourisme…) au profit de l’essor économique dans toutes les régions du pays, mais avec comme préalable des travaux d’infrastructures : autoroutes, routes, ports maritimes, aéroports, téléphonies mobiles et fixes, ADSL et autres.

24 / Relancer les investissements directs étrangers (IDE) dans le pays en passant de 2,1 milliards en 2015 à 10 milliards d dinars en 2020, sachant qu’à l’échelle mondial les IDE représentent 2 trillions de US $ par an. Augmenter également les prestations de services dans la composition de l’économie nationale, qui doivent passer de 50 actuelles à 75% d’ici trois ans. Pour ce faire faut au préalable redonner confiance aux investisseurs tunisiens et étrangers, l’ordre et la sécurité doivent régner de nouveau dans le pays. Ensuite optimiser le climat des affaires, avec un respect de la force de loi, une meilleure justice, un code des investissements innovant, un PPP moderne, un code de travail flexible, une mise à niveau des infrastructures et autres piliers essentiels pour encourager les investisseurs étrangers à entreprendre chez nous, plutôt qu’ailleurs. Sachant que notre “avenir salvateur” c’est surtout la délocalisation des multinationales, ceci pour faire en sorte que la Tunisie devienne à MT “l’Atelier de l’Europe”.

25 / La Bourse des valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) doit prendre une place plus importante pour financer notre économie. Faut faire en sorte que la capitalisation boursière devra atteindre 60% du PIB d’ici 2020 (19,2% en 2014).

26 / Refonte structurelle du Ministère du Tourisme pour mieux répondre aux besoins du secteur. Cette réforme à moyen terme comporte quatre axes principaux, à savoir la diversification de l’offre selon la spécificité de chaque région, la qualité et la formation, le « branding » (NDLR : l’image de marque) et en dernier volet la modernisation du secteur. Tabler pour augmenter le nombre de personnes du tourisme de masse à 20 millions en 2020, soit 1% de part de marché sur les 2 milliards prévus dans le monde. Mais pas que faut surtout investir lourdement pour la mise en place d’un tourisme très Haut de gammes pour les quelques dizaines de milliers de fortunés de par le monde, c’est l’avenir ce qui rendra le secteur plus rentable, assurant une plus value plus importante. Faut pas oublier que ce secteur est sinistré avec plus 3 milliards de dinars de crédits impayés chez les hôteliers à ce jour pour plusieurs raisons, dont une carence totale d’un contrôle d’accompagnement à posteriori de l’administration de tutelle. Faut corriger le tir et vite, le tourisme est stratégique pour le pays, les recettes en devises devront atteindre l’équivalent de 10 milliards de dinars en 2020 (3,5 en 2013).

27 / Refonte structurelle du Ministère d l’Agriculture pour la mise à niveau de notre agriculture aux normes internationales. En 2020 la Tunisie devra assurer son autosuffisance alimentaire pour tous les produits, voire devenir exportatrice. Chaque hectare de terre dans le pays devra être optimisé pour la production selon les normes internationales, faute de quoi exproprié pour utilité publique, pareil pour le domaine maritime en multipliant l’aquaculture et moderniser la flotte de pêches. Subventions importantes pour les agriculteurs et pécheurs conformes aux normes européennes.

28 / Booster le Ministère d la Coopération internationale qui devra fusionner avec le MAE. Booster nos échanges commerciaux avec l’ASIAN et les BRICS surtout la Chine Inde et Indonésie. Ce ratio d’échanges de 80% avec l’Union Européenne est mauvais pour nous, et doit donc dorénavant d’ici 2020, être inversé au profit d’autres partenariats. Sachant que l’UE et les USA sont en récessions de plus en plus depuis 5 ans et frôlent la « faillite partielle », faudra donc chercher nos intérêts vitaux et réciproques ailleurs. C’est une obligation nationale, faut inverser les termes de changes en notre faveur et vite. Pourquoi continuer à payer une voiture POLO 7 VW à 33.000 dinars, alors que la même chinoise reviendrait à 10.000, et ceci est valable pour plusieurs autres produits, ce qui soulagera le déficit de notre balance commerciale. Le montant des importations baissera progressivement de moitié, on aura donc un meilleur taux de couverture.

29 / Booster fortement la culture et l’écologie dans le pays. Les hommes de cultures et les artistes seront tous subventionnés par l’état à raison de 500 à 1.000 dinars net par mois et bénéficiés de la couverture sociale, et du régime de retraites. Plus de subventions et de crédits pour les œuvres d’arts en rapport avec notre spécificité tunisienne. La culture est l’âme de la Nation. 2% du Budget de l’état sera consacré à promouvoir le produit culturel, soit 600 millions de dinars progressivement d’ici 3 ans (prévu que 228 en 2016).

30 / Le Ministère de l’Industrie devra mettre un programme national pour assurer notre autosuffisance énergétique à travers tout le pays en électricité et gaz naturel, mais aussi hydrauliques pour les 20 ans à venir. Sans oublier l’exploitation des énergies renouvelables photovoltaïques, éoliennes et autres. De lourds investissements sont à prévoir pour atteindre cet objectif essentiel pour l’avenir du pays.

Avec ces actions « titanesques » mais surtout « révolutionnaires », les bases d’une démocratie naissante moderne et progressiste seront misent sur les rails à moyen et long terme en Tunisie. Tout le reste suivra avec le temps, dont surtout une refonte structurelle et une mise à niveau des Ministères de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de le recherche scientifique, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et de la Santé Publique.

Sachant que ces 4 ministères sont fondamentaux dans le pays pour sa bonne marche et son évolution, surtout qu’ils représentent dans l’ensemble 8,4 milliards de dinars soit 28,8% du budget de l’Etat 2016.

En théorie il faut juste avoir la volonté et le courage d’un homme politique visionnaire, pragmatique progressiste et patriote, pour réaménager la Maison Tunisie de l’intérieure. Faut repenser ses structures de fonctionnements, améliorer l’efficacité du gouvernement, rééquilibrer ses finances publiques, et la rendre socialement plus équitable avec en priorité une réduction des fossés entre les régions, et l’instauration d’une justice sociale basée entre autres sur l’équité fiscale. Un meilleur partage des richesses du pays doit se mettre en place, dans un esprit de solidarité nationale, pour une projection vers une société plus juste et performante.

En pratique dommage mais aucun homme politique de la place n’osera jamais le faire, et même d’en parler conséquence de cette équation perverse qu’est l’argent-pouvoir-politique, depuis toujours malheureusement en faveur des plus riches, qui en amont « verrouillent » les politiciens en finançant leurs partis et donc leurs élections dans les hauts postes de l’Etat, donc la gouvernance du pays.

 

 

 

2 Commentaires

  1. C en théorie … mais en pratique dommage … mais aucun homme politique de la place n’osera jamais le faire … et même d’en parler … conséquence de cette équation perverse qu’est l’argent-pouvoir-politique … depuis toujours malheureusement en faveur des plus riches … qui en amont « verrouillent » les politiciens … en finançant leurs partis et donc leurs élections dans les hauts postes de l’Etat … donc la gouvernance du pays.

  2. Mon essai de février 2016 … et depuis rien de rien … alors qu’en théorie il faut juste avoir la volonté et le courage d’un homme politique visionnaire, pragmatique progressiste et patriote … pour réaménager la Maison Tunisie de l’intérieure … Faut repenser ses structures de fonctionnements … améliorer l’efficacité du gouvernement … rééquilibrer ses finances publiques … et la rendre socialement plus équitable avec en priorité une réduction des fossés entre les régions … et l’instauration d’une justice sociale basée entre autres sur l’équité fiscale … Un meilleur partage des richesses du pays doit se mettre en place, dans un esprit de solidarité nationale … pour une projection vers une société plus juste et performante.

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