Supprimer ce « MAR » pléthorique « contre nature » et le remplacer par un « SE » comme en 1980.
Selon les dernières statistiques disponibles sur le site du « Ministère des Affaires Religieuses »(MAR), la Tunisie compte aujourd’hui 4.480 mosquées. Soit 885 mosquées ont vu le jour après la révolution. Sfax compte le plus grand nombre avec 459 mosquées, Médenine (363), Sidi Bouzid (312), et Tunis 197 (8ème position).
Ceci en plus des 1.205 « masjid », avec Tunis qui occupe la 1ere place (132). Hormis les dizaines de mosquées et masjid construits, sur des terrains privés ou autres, en « noir », non recensées par le MAR, et donc hors de tous contrôles. Jamais plus à ce jour, dumoins j’espère.
Avec un budget qui est passé de 51 millions dinars (MD) en 2010, à 164 en 2021 (soit 3 fois plus), normal avec ce gourou de Ghannouchi au pouvoir. Par comparaison c’est le même Budget que la Présidence de la République (169). C’est insensé.
Le ministre concerné, Ahmed Adhoum, n’a pas exclu en 2020, “quelques dérapages” dans certaines mosquées. Mais en réalité depuis 2010, la majorité des mosquées, sur tout le territoire tunisien, n’étaient plus un « Lieu de culte », neutre et sûr. Mais au contraire, ont été utilisées par les islamistes pour conquérir le pouvoir depuis 2011, et à ce jour.
Plus grave encore, certaines mosquées ont été « occupées » et pour des années, par des radicaux terroristes. Pour y habiter, se réunir, faire du commerce, s’entraîner au combat. Et même au pire, cacher des armes, et construire des bombes.
Sachant que suite à des récents attentats kamikazes terroristes, il s’avère via la justice. Que certaines mosquées, sont des lieux de radicalisation des jeunes, donc une véritable pépinière pour des « terroristes en herbe ».
Sachant aussi, que 47,3% des imams tunisiens n’ont aucun niveau scolaire. Jusqu’à qd va t’en laisser faire, sans réagir.
Avec toutes ses graves dérives des mosquées, et Masjid depuis post- révolution. Faudrai donc réagir et supprimer ce MAR, incompétent, qui prend de l’ampleur, et c’est « contre nature », dans un « Etat civil ».
D’autant plus que ce MAR, avec son budget pléthorique, ne contrôle pas rigoureusement toutes les mosquées. Ceci pour comme auparavant, le remplacer par un « Secrétariat d’Etat »(SE), attaché au Premier Ministère, comme en 1980.
Avec dorénavant une directive claire, de séparation de la religion du politique. Et à la base c’est une «exigence», d’un Islam Sunnite Malékite pour tous, donc modéré.
En priorité promulguer aussi, une loi comme au Maroc. Avec une interdiction stricte de mélanger les deux religion-politique. Ce délit deviendra pénale. Et c’est valable pour les hommes politiques, qui utilisent la religion, et des imams, qui font de la politique dans leurs prêches.
Sachant aussi que des mosquées douteuses, laisser pour compte, présentent une grave atteinte à la Sécurité Nationale. Surtout en temps de guerre, globale et ouverte, contre le terrorisme.
Plus jamais donc d’Islam politique en Tunisie, c’est une ligne rouge.
( Extrait de ma publication actualisée de fev 2016 : « Mes 30 Grandes réformes pour un réel changement en Tunisie » ).