Tunisie : Libertés d’exprimer informer et communiquer mais sous « contrôles » !

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Libertés d’expressions oui, mais sous contrôles d’institutions indépendantes  approprIÉes, pour éviter les dérapages.

Pour y parvenir, c’est avec la création de 6 institutions ou autorités administratives tunisiennes indépendantes, autonomes financièrement, et fonctionnelles à plein régime.

C’est 6 institutions indépendantes seraient composées :

  • D’une chaîne TV parlementaire à créer dès 2021 (comme la LCP française). Pour entre autres, initier les tunisiens à la « Culture démocratique », qui manque cruellement. La diffusion TV intermittente sur Watania 2, des Séances plénières du Parlement, ne suffit plus.
  • La HICA institution constitutionelle (comme la CSA française), toujours en « gestation », à mettre alors en place dès 2021. La HAICA créée en 2011, ne suffit plus, par manque de moyens, et volonté politique. Pour accompagner les médias audiovisuels (TV- radios), et les contrôler, ceci pour éviter les graves dérives. Sept thèmes de déontologie sont listés par ce « Gendarme audiovisuel »:  Le respect de la dignité humaine, la sauvegarde de l’ordre public, la lutte contre les discriminations. Aussi l’honnêteté et l’indépendance de l’information, le traitement des affaires judiciaires, et le respect du droit à la vie privée.
  • À créer un Organisme de contrôle de la « Presse écrite », pour contrer les dérives graves. Le « Conseil de la presse » récemment créé, pour un lancement d’activités en septembre 2020, n’est pas performant, dumoins à ce jour. Qui à  pour mission entre autres, ancrer les normes d’auto-régulation, en matière de presse écrite et électronique. Ceci pour contrer :  Les fake news, diffamations,  mauvaises mœurs, terrorisme, usurpation du droit d’auteur, et autre dérives. Le décret loi 2011-115 ne suffit plus, à revoir. La presse écrite englobe les journaux quotidiens, les publications périodiques, et les organismes professionnels, liés à la diffusion de l’information.

La liberté d’expression n’est pas un droit, mais un devoir citoyen.

  • Organisme spécialisé à créer hors du « Conseil de Presse », avec des moyens nécessaires, en coopération avec des ministères (TIC, Intérieur, justice, finances). Pour contrôler les graves dérapages, sur les différents services en réseau : Web, Mails, Échanges de fichiers. Les terroristes, les criminels, les voyous et les véreux. Qui utilisent beaucoup le « Dark web » et des moyens détournés, pour sévir.
  • L’ Instance Nationale de Protection des Droits Privés (INPDP) tunisienne, (comme la CNIL en France), créée en 2007. Mais au présent non « optimisée », par manque de moyens. À revoir la loi en rapport pour plus d’efficacité.
  • L’instance Nationale d’Accès à l’information (INAI) créée en 2016, mais malheureusement pas efficace. Par manque de moyens, et la loi en rapport à réviser pour être efficace.

Faute de moyens pour l’établissement de ces 6 institutions fondamentales, pour une bonne transition démocratique. S’adresser à l’Union Européenne (UE) ou autres, pour leurs  mise en place, avec un financement voire un don. Mais en réalité, c’est en général la volonté politique qui fait défaut  en Tunisie, ceci pour bien se faire.

À bon entendeur. À quand le Changement pour éviter dorénavant ce chaos préméditée en rapport, à ce jour dans l’impunité totale  ?

 

(Extrait actualisé de ma publication de février 2016 :  « Mes Grandes réformes pour un réel changement en Tunisie »)

 

 

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