Mon constat est qu’à présent après cinq années de “post révolution” mon pays la Tunisie va de plus en plus mal, pour ne pas dire agonise à “feux doux”. Et pour causes rien ne va, crise de gouvernance, l’économie régresse, la finance se détériore, le social en pleine ébullition, le syndicalisme à outrance, corporatisme exagéré, la corruption bat son plein, la contrebande sévit, et sur la scène politique c’est la déroute totale, avec des partis politiques dans le chaos. Résultat dépression in decrescendo voire beaucoup de suicides dans la population fragilisée. l’ordre et la sécurité sont donc détériorés surtout avec le terrorisme de Daech, qui avait frappé auparavant au Bardo, Sousse, Tunis, et le plus grave sa récente tentative d’invasion armée à Ben Guerdane, ceci pour une occupation heureusement échouée d’une partie de notre territoire. Bref il y’a donc un avant et un après 7 mars 2016, avec sa réalité de guerre ouverte et généralisée contre ces criminels.
Suite à quoi mon pays est à la limite ingouvernable dans des conditions normales sous la faible gouvernance d’Essid, faut donc dors et déjà un “Gouvernement de guerre” restreint , pour parer à ces défis, qui aura pour mission de préparer le peuple tunisien, à combattre et vaincre nos ennemis sur plusieurs fronts, notamment contre l’obscurantisme, toutes les formes de terrorismes et pas qu’armé, le chômage, la pauvreté et les écarts de développement entre les régions.
Faut donc mettre en place une “logique de guerre”, mais pas que, avec des pratiques exceptionnelles mises en œuvre, ceci pour résorber ces fortes agitations liées à l’existence de conflits sociaux et surtout armés. L’objectif majeur c’est la stabilisation et relance du pays, en rétablissant au préalable l’ordre et la sécurité, la paix sociale, la force de loi, la justice et le maintien voire booster les activités économiques stratégiques du pays. Pour ce faire, à situation exceptionnelle mesures exceptionnelles, surtout avec l’invasion quasi probable prochainement de la Libye par l’OTAN, ce qui va encore plus aggravée la situation à nos portes dans le Sud du pays. Conséquence je propose que les “Ennemis à la Nation” suivants soient combattus fermement :
1 ) Terrorisme armé : Ceux qui cachent, portent ou utilisent des armes pour menacer tuer ou tentent de renverser le pouvoir. Éradiquer les quelques centaines de terroristes armés, vivants parmi nous, en montagnes ou dans des centaines de cellules dormantes à travers le pays. Les terroristes de retour au pays venant de zones de guerre (Irak, Syrie, Libye ou autres), doivent être neutralisés voire emprisonnés de suite.
2 ) Terrorisme économique : Ceux qui d’une manière ou une autre entravent la bonne marche de l’économie tunisienne, via les grèves répétées et non autorisées, sit-in, lock-out ou toutes autres formes. Ceci concerne surtout les secteurs stratégiques : Phosphates, pétrole, gaz, ciment et autres. Engager la guerre aussi contre les barons de la contrebande, et la corruption petite et grande, sachant que ces maux sournois à eux seuls représentent 60% du PIB. Elles sont pires que le terrorisme armé. Faut appliquer de lourdes sanctions pour ces délits. Mettre en place au plus vite selon la constitution, “l’Instance de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption “, “l’Instance pour la transparence”, et surtout restructurer le Ministère des finances, et celui de la Justice, pour éradiquer ce danger fatal pour le pays.
3 ) Terrorisme social : Ceux qui par leurs paroles ou actes perturbent le climat social, en empêchant la libre circulation des citoyens, des biens et autres, qui entravent la bonne marche du pays. Ceci concerne les blocages par des jeunes désœuvrés malintentionnés ou pas, des usines, des routes, vois ferrées, administrations, universités, écoles ou autres, ceci pour mille et une raisons. L’exemple phare c’est l’arrêt de productions qui perdure depuis des années, des phosphates de la “SPG” de Gafsa avec des pertes pures à ce jour de 5 milliards de dinars, et celui récemment de “Petrofac” à Kerkennah. Ceci sous une insouciance totale de nos gouvernants, donc avec une inertie coupable d’Essid. Je considère que c’est une forme grave de terrorisme. Fortes sanctions pour les dérives.
4 ) Terrorisme culturel : Ceux qui par leurs doctrines, apparences, paroles et actes te forcent d’une manière ou d’une autre, à penser et faire comme eux, à changer tes habitudes, mœurs, et celle en général de vivre en bonne harmonie dans le pays, ceci en rapport avec ta spécificité tunisienne millénaire. C’est une grave atteinte à la liberté. Je considère que les 30.000 tunisiens porteurs de cette doctrine rétrograde doivent être neutralisés de suite. Etant donné que leurs revirements au port et au passage à l’acte de l’utilisation d’armes de guerre peuvent se faire spontanément, et donc à tout moment se métamorphoser en terroristes tueurs. C’est un risque fatal à éviter, faut donc anticiper et passer à l’offensive, et ratisser large.
5 ) Terrorisme religieux : Ceux qui te forcent à changer ton Islam local séculaire, modéré, sunnite et malékite. Ceux aussi qui t’imposent la pratique du wahabisme, chiisme ou toutes autres religions. Sanctionner sévèrement le takfir, et le port du niqab à interdire, car il peut être utilisé aussi comme “arme de guerre”, pour le camouflage des terroristes extrémistes. Contrôle serré et sans relâche des mosquées et des prêches. Appliquer sévèrement la loi contre eux, sans aucune pitié.
6) Terrorisme syndical : Ceux qui portent atteinte à la liberté de travail, et qui obligent l’Etat à répondre à leurs exigences outres mesures, et sans rapport aucun avec la situation et les possibilités du pays. C’est absurde les frais de fonctionnements administratifs, sous les contraintes syndicales, ont doublés en 5 ans, pour représenter à ce jour environ 18 milliards de dinars, soit 66% du budget de l’Etat 2016. C’est du “hara kiri”. Faut mettre un terme à cette grave dérive, bon gré mal gré.
7) Terrorisme médiatique : Ceux des TV, radios, presse écrite et certains journalistes, qui font l’apologie en public du terrorisme takfiristes chez nous. Surtout utilisés pour les recrutements de pseudos jihadistes dans le pays et à l’étranger, en Syrie Irak Libye et autres. C’est criminel. Appliquer sévèrement la loi en vigueur. Sachant que la liberté d’expression n’a rien à avoir avec ça .
8) Terrorisme du web : Ceux véhiculés par des milliers de sites web, pages Facebook, Tweeter, et autres réseaux sociaux. C’est un dangereux complément du terrorisme médiatique qui touche des millions de jeunes tunisiens. Mon pays est devenu pionnier pour l’export des terroristes, et le web en est le principal responsable, pour les “accrocher” et les recruter. Mettre en place des contrôleurs qualifiés pour verrouiller le système. Fortes sanctions pour les délits, via la justice.
9 ) Terrorisme politique et associatif : Ceux via les pseudos partis politiques à connotations religieuses, qui font l’apologie de l’extrémisme religieux et obscurantisme, depuis 2011. “Hizbe Ettahrir” est un exemple frappant, mais pas que. Plus jamais d’islam politique chez nous. Pareil pour les milliers d’associations coraniques, véritables pépinières pour endoctriner nos enfants dés l’âge de 4 ans, ceci pour en faire des terroristes en herbe. C’est une grave atteinte aux droits de l’enfant, voire un crime contre la Nation. Faut effacer cette dangereuse tare de notre paysage, et emprisonner les milliers de coupables. Réviser la loi en vigueur pour les partis politiques et les associations, avec plus de rigueur et de fortes sanctions.
10) Terrorisme administratif : Ceux parmi le 1/2 million de fonctionnaires de trop, qui ruinent le pays par leurs charges financières de gestions, salaires, voitures, bons d’essence, tickets restaurants, amicales et autres avantages. Sans rien apporter de plu valu au pays, avec absentéisme et autres malversations, en plus corrompus jusqu’à l’os pour la plus part. Révision obligée au cas par cas, de tous les recrutements administratifs des bénéficiaires de l’amnistie générale de mars 2011. Faut assainir nos administrations d’une main de fer. Punir fermement les délits.
11) Terrorisme magistrats : Ceux des magistrats et autres auxiliaires de justice, qui sont en dehors de tout contrôle depuis 2011, donc ingouvernables et la corruption bat son plein pour la plus part d’entre eux. Mettre en place au plus vite, la “Cour constitutionnelle” (CC) et le “Conseil supérieur de la magistrature” (CSM) pour corriger cette grave dérive. Le Ministère public ne doit plus dépendre de l’exécutif. Je considère que les milliers de takfiristes présentés devant la justice par les forces de polices et relâchés par le Procureur de la république, c’est une sorte de “terrorisme” en soit. Assainir large ce milieu pourri, pour le rendre indépendant et clean. Une opération “Mains propres” doit surtout concerner en priorité les juges, avocats et autres.
12 ) Terrorisme parlementaire : Ceux des élus du Parlement l’ARP, avec leurs taux élevés d’absentéismes, manque de sérieux, nonchalance et corruption. Avec des projets lois organiques dans les tiroirs, en retard de plusieurs années, ceci pour compléter la mise en place des instances constitutionnelles, essentielles pour la naissance d’une réelle démocratie chez nous. Faut ménager ces parlementaires, pour augmenter la cadence de l’adoption des lois, surtout que leurs coûts pour le contribuable, d’un jour de travail est de 130.000 dinars !
13 ) Terrorisme corporatiste : Ceux des syndicats, conseils de l’ordre, et autres amicales corporatistes, de professions libérales ou fonctionnaires, telles que médecins, architectes, ingénieurs, entrepreneurs, juges, avocats ou autres, qui passent leurs intérêts personnels avant l’intérêt général.
La récente désobéissance fiscale des médecins à la Loi de finance 2015/2016, est une dérive grave. Sans oublier l’intersyndicale de “l’Union tunisienne des professions libérales” (UTPL), crée à la hâte en août 2013, avec pour objectif principal se mobiliser contre le fisc. Je considère que c’est un réflexe primate répréhensible, que je condamne fermement, c’est antipatriotique. Je considère donc que tous ceux là sont des “Ennemis de la démocratie “ à combattre, et d’engager donc la lutte contre eux fermement par tous les moyens possibles, à l’extrême par les armes et jusqu’à la mort s’il le faut, ceci pour le bien de mon pays. Je considère aussi que les annonces faites par différents partis politiques au pouvoir ou dans l’opposition, pour une “union sacrée” contre le terrorisme armée, ou pour la formation d’un gouvernement “d’union ou de salut national”, de “technocrates” ou sous tout autres appellations, sont dépassées et de loin, vu que l’heure est grave, et que le “Point de non” retour est malheureusement atteint.
Conséquence je lance un appel citoyen au Président de la République en exercice BCE, d’invoquer l’article 80 de la constitution du 27 janvier 2014, étant donné que je considère qu’en ce moment il y’a “Péril en la demeure”, et qu’un danger imminent menace les institutions de la Nation, la sécurité et l’indépendance du pays, et que ceci entrave le fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Je propose donc un « Gouvernement de guerre » pour 6 mois renouvelable, ceci avec l’aval de la CC ( une fois adoptée) et de l’ARP, avec comme objectif majeur le retour à la normal et dans les brefs délais, de l’autorité publique, la force de loi, et la cohérence gouvernemental.
Pour ce faire, c’est à la guerre comme à la guerre, et pas de quartier avec les criminels. Tout en sachant qu’au finale la victoire est notre, celle du bien contre le mal.
Mon essai d’août 2026 … ceci pour déclarer la guerre à toutes les formes de terrorismes dans mon pays : armé- économique- social- syndical- culturel- parlementaire- corporatif etc… Pour ce faire c’est à la guerre comme à la guerre … et pas de quartier avec les criminels … Tout en sachant qu’au finale la victoire est notre … celle du bien contre le mal ./