En Palestine occupée : Présomptions de crimes contre l’humanité commis par Israël  

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Pour L’ONU dénomination de « territoires palestiniens occupés » à partir des années 1970

L’État de Palestine, est un État souverain de jure, parfois qualifié de proto-État. Le terme « Territoires palestiniens occupés », fait référence aux territoires de l’ancienne Palestine mandataire conquis par Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 : la Cisjordanie (incluant Jérusalem-Est) et la bande de Gaza.

L’Organisation des Nations unies (ONU) emploie la dénomination de « territoires palestiniens occupés » à partir des années 1970. Dans sa résolution 58/292 du 6 mai 2004, l’Assemblée générale des Nations unies avalise la notion de « territoire palestinien occupé, incluant Jérusalem-Est.

À oublier au présent le conflit armé, perdu d’avance contre Israël

Pour l’histoire, à la suite du plan de partage de 1947, voté par la résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU, la Palestine mandataire devait être partagée entre Juifs et Arabes pour y fonder deux États.

Les Juifs devaient obtenir 54% du territoire de la Palestine mandataire, tandis que les Arabes en recevaient 46% (12.000 km2). Jérusalem et ses environs devenaient un territoire sous autorité internationale. Néanmoins, devant le refus du partage par la partie arabe et à la guerre israélo-arabe de 1948 qui suivit, seul l’État d’Israël a vu le jour.

6.020 km2 la superficie morcelée actuelle du territoire palestien   !

À l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, les Israéliens ont conquis 6.000 km 2 de territoire palestinien supplémentaires par rapport à la superficie de l’État attribué aux Juifs lors du plan de partage de l’ONU (29 novembre 1947), qui s’élevait à 14.000 km2. Reste donc la superficie morcelée actuelle de la Palestine n’est que 6.020 km2 – 5.655 km2 en Cisjordanie, et 365 km2 dans la bande de Gaza.

73 ans après la proclamation de l’État d’Israël, les frontières de la région restent indéfinies. Les guerres, les traités et l’occupation de territoires ont modifié la carte de ce qui était autrefois le mandat britannique de la Palestine.

La population palestienne est d’environ 11 millions (diaspora comprise)

En 2017, la population des territoires palestiniens est de 4,9 millions d’habitants (3 millions en Cisjordanie – y compris à Jérusalem-Est – et 1,9 million dans la bande de Gaza). La diaspora palestinienne compte environ 6 millions d’individus. Plus de 5 millions d’entre eux ont le statut de réfugiés, à la suite de l’exode palestinien de 1948. Plus de 3 millions vivent en Jordanie et 500.000 sur le continent américain, tandis que le reste est réparti dans le monde arabe.

Le territoire palestinien fait l’objet d’un blocus criminel, illégal total et multiformes depuis 2007 (aérien, terrestre et maritime). Gaza est devenue ,donc une « Grande Prison à ciel ouvert », d’autant plus à forte densité de population. Est régulièrement sous le feu de raids israéliens . À cause de la réduction drastique de l’approvisionnement en électricité par Israël, les Gazaouis n’avaient plus que deux heures d’électricité par jour, parfois moins.

Gaza surpeupLÉ avec 1,9 million de palestiniens opprimés est une « Grande Prison à Ciel Ouvert »

Les territoires palestiniens ne disposent aujourd’hui que de 18 % des ressources aquifères et n’ont aucun accès aux eaux de surfaces, ce qui leur confèrent 10 % de l’eau disponible contre 90 % pour les Israéliens, selon un rapport de l’Assemblée nationale. 90% de l’eau extraite de l’aquifère à Gaza est impropre à la consommation.

En vertu de l’article 56 de la convention de Genève, Israël, la puissance occupante, a le devoir d’assurer que toutes les mesures prophylactiques et préventives nécessaires sont utilisées «pour combattre la propagation des maladies contagieuses et des épidémies». C’est malheureusement pas le cas depuis des décennies d’occupations, d’autant plus au présent lors de cette grave pandémie du Covid.

L’ONG israélienne B’Tselem indique début 2021 que « l’ensemble de la zone située entre la mer Méditerranée et le Jourdain est organisé selon un unique principe : faire avancer et cimenter la suprématie d’un groupe – les juifs – sur un autre – les Palestiniens ». En juillet 2020 déjà, le juriste Michael Sfard avait publié une analyse dans laquelle il concluait à la réalité d’une situation d’apartheid dans les territoires de Cisjordanie.

Israël accusée de crimes d’apartheid dans les territoires de Cisjordanie

Israël et l’analogie de l’apartheid est une comparaison entre le traitement par Israël des Palestiniens en Cisjordanie, et le traitement de l’Afrique du Sud des non-blancs pendant son époque de l’apartheid.

L’analogie a été utilisée par des chercheurs, des enquêteurs des Nations unies, des groupes des droits de l’homme, dont certains ont également accusé Israël d’avoir commis le crime d’apartheid.

Les critiques de la politique israélienne disent qu’il y a « un système de contrôle » en Cisjordanie occupée par Israël : comprenant les colonies juives, le système d’identification, les routes séparées pour les citoyens israéliens et palestiniens, les postes de contrôle militaire, la loi « discriminatoire » sur le mariage, les barrière de séparation, l’emploi de travailleurs palestiniens à bon marché, l’enclavement de la Cisjordanie, les inégalités face aux infrastructures, aux droits juridiques, ainsi qu’à l’accès à la terre et aux ressources entre Palestiniens et résidents israéliens dans les territoires occupés par Israël.

Accusation contre Israël, en décrivant les arabes israéliens comme des « citoyens de seconde zone »

Ressemblant sous certains aspects au régime d’apartheid en Afrique du Sud, et que des éléments de l’occupation par Israël constituent des formes de colonialisme et d’apartheid, en contradiction avec le droit international. Certains commentateurs étendent l’analogie, ou l’accusation, en décrivant les arabes israéliens comme des « citoyens de seconde zone ».

800.000 Palestiniens dont 15.000 femmes et dizaines de milliers de mineurs, emprisonnés par Israël depuis 1967

En 2014, selon « l’Institute for Palestine Studies et International Middle East Media Center News »,  800.000 Palestiniens, parmi lesquels 15.000 femmes et plusieurs dizaines de milliers de mineurs, sont passés par les geôles israéliennes depuis 1967, soit 40 % de la population masculine de Cisjordanie et de Gaza et 20 % de la population totale.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) recense les victimes du conflit depuis 2008. Il a causé la mort de 5.600 Palestiniens entre 2008 et 2020, tandis que 115.000 ont été blessés. Du côté israélien, on recense 250 victimes sur la même période et plus de 5.600 blessés.

5.600 morts et 115.000 blessés palestiniens entre 2008-2020

Le 22 mai 2018, Riyad Al-Maliki, ministre des affaires étrangères palestinien, a présenté au nom de l’Autorité palestinienne une requête à la « Cour Pénale Internationale » (CPI). Demandant l’ouverture d’une enquête « pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par Israël ». La CPI, dirigée par la procureure générale Fatou Bensouda, mène déjà une enquête préliminaire sur les présumés crimes israéliens et palestiniens commis en 2014 et sur les présumées violations des droits de l’homme liées à la politique de colonisation israélienne en Cirsjordanie et à Jérusalem-Est.

En septembre 2018, John R. Bolton, conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale des États-Unis, a menacé les magistrats de la CPI de sanctions en cas d’enquêtes visant Israël dans le cadre du conflit israélo-palestinien: « Nous allons interdire à ces juges et procureurs l’entrée aux États-Unis. Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier américain, et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire » […] « Si la Cour s’en prend à nous, à Israël ou à d’autres alliés des Américains, nous n’allons pas rester silencieux », a-t-il mis en garde.

Enquête préliminaire du « CPI » sur les présumés violations des droits de l’homme liés à la politique de colonisation israélienne en Palestine occupée

MM. Guterres et Wennesland ont souligné que seule une « solution politique durable » au conflit israélo-palestinien permettra de mettre fin aux cycles de violence dévastateurs et conduira à un avenir pacifique pour les Palestiniens comme pour les Israéliens.

À Gaza 2 heures d’électricité par jour et eau insalubre

Une résolution politique requiert de reprendre les négociations avec l’objectif de la solution de deux États, vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle, avec Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine, sur la base des résolutions pertinentes de l’ONU, du droit international et des accords antérieurs.

Conformément l’Article 27 de la Charte des Nations Unies. 53 % des vetos américains ont bloqués une résolution du Conseil de Sécurité de L’ONU, concernant Israël. Suite à quoi le ras le bol de la Chine, dans un communiqué publié ce 19 mai 2021, elle a critiqué les États-Unis pour leur rôle dans les tensions au Moyen-Orient, ajoutant que son veto avait paralysé l’action du Conseil de sécurité.

53 % des vetos américains ont bloqués une résolution du Conseil de Sécurité de L’ONU, concernant Israël

Mais malheureusement à ce jour, avec le veto éternel des USA, à l’encontre de toutes sanctions de la communauté internationale contre Israël. De fait ce dernier est depuis des décennies un « Etat voyou », hors la loi qui commet tous les crimes contre le Peuple palestinien, donc contre l’humanité et surtout contre les enfants. Ceci dans l’impunité totale dumoins à ce jour. Et ça risquera pas de changer de sitôt. Sauf miracle divin.

Israël-Palestine: une confrontation militaire hautement inégale

Comme le fait que « Ce qui a été pris pas les armes, ne pourrait être récupéré que par les armes ». N’est pas réalisable à l’encontre d’Israël depuis 1948 à ce jour, suite à l’échec cuisant d’entrée en guerre de plusieurs pays arabe, contre l’occupant sioniste. Et pour causes le soutien inconditionel multiformes et sans limites, militaire surtout sous protection totale des USA, à cette entité sioniste.

Resterait plus aux palestiniens avisés et pragmatiques, que « l’arme pacifique mondialiste » pour vaincre la colonisation israélienne

Resterait donc plus pour le Peuple palestien, que la solution non militaire, pacifique, pour essayer de maîtriser l’expansion de l’occupant sioniste sur leurs territoires. Et retrouver leurs droits inaliénables sur leurs terres, pour décider librement de leurs avenir. Ceci d’une part sur terrain, ne pas reculer, abondonner, ni vendre leurs terres surtout aux juifs.

Et d’une autre part lancer une importante comunication « politico-citoyenne » via le web, pour informer et inciter les peuples du monde libre, à déclarer la « guerre économico-commerciale » à l’international donc, contre les colons envahisseurs, entre autres actions, sensibiliser pour ne pas acheter leurs produits et services.

Oui à la résistance civile efficace avec fermeté sur terrain à l’occupant sioniste

Pour conclure avec une note d’espoir, l’État palestinien sur tout le territoire de la Palestine historique adviendra-t-il dans vingt ans, ou après 191 ans d’occupation. comme il en fut de la destruction du Royaume Latin de Jérusalem érigé par Baudoin 1er, et les Croisés européens en 1.100 de notre ère. Et libéré par les Mamelouks d’Égypte en 1291 ap. JC. Nul ne saurait le dire avec certitude, mais il adviendra.

L’histoire est un éternel recommencement

L’histoire est un éternel recommencement. Que compte donc 73 ans d’occupation sioniste en Palestine, en comparaison avec le calendrier juif de l’an 5.781, sans terre -Nation. Une goutte d’eau pour un peuple juif éparpillé à travers le monde, dans un grand océan « d’errance forcée », pendant plusieurs siècles. Cherchez donc le pourquoi  ?

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