cacophonie de prises de décisions et guerre d’attributions entre les « 3 têtes » du pouvoir
La souveraineté nationale, est le principe selon lequel la souveraineté appartient à la Nation, qui est une entité collective abstraite, unique et indivisible. La nation ne se limite pas aux seuls citoyens vivants, mais inclut les citoyens passés et futurs. De ce fait, elle est supérieure à la somme des individus qui la composent. C’est ce qui la différencie de la souveraineté populaire.
Un remake du « Titanic » nous guette bientôt. Avec ses voyageurs à bord qui dansent, musiques et champagne, dans l’indifférence totale, alors que le navire « coule à pic »
La souveraineté nationale ne pouvant gouverner directement, implique un régime représentatif. Les représentants de la nation sont titulaires d’un mandat représentatif, et œuvrent dans l’intérêt de la nation toute entière. Chacun représente la nation entière, et non ses seuls électeurs.
environ 400 ministres et SE, sous 9 Chefs de Gouvernements, conséquences d’une crise politique majeure
L’histoire contemporaine de la Tunisie
puisque, depuis le XIXe siècle, la question de sa souveraineté a constamment été posée. En relation avec un contexte de crise aux origines profondes, internes et externes. Depuis longtemps, notre souveraineté nationale, après avoir été mise sous tutelle étrangère directe. Elle pâtit des entraves à son exercice, pour des raisons historiques, politiques, économiques, et d’intérêts stratégiques internationaux.
L’inertie coupable de la majorité citoyenne tunisienne silencieuse, face à cette catastrophe nationale, c’est un « crime contre la Nation »
D’ailleurs, dans le monde actuel marqué par la mondialisation sous le sceau de libéralisme. Par le caractère supranational des grands ensembles, et le caractère des entreprises multinationales. Les pays qui jouissent d’une souveraineté complète en tant qu’Etats, ne sont guère nombreux.
dette nationale qui risque de dépasser les 150 milliards dinars fin 2021 (140 % du PIB)
En Tunisie une crise aux facettes multiples, structurelles et conjoncturelles, s’est toutefois durablement installée depuis maintenant 2011, et en pire à ce jour. La volonté des Constituants d’empêcher coûte que coûte un pouvoir exécutif fort (de peur du retour de la dictature), a donnée à tort, au régime constitutionnel actuel un caractère hybride fragile.
Le « scénario grec » nous guette à CT, voire en pire celui libanais, pas d’UE derrière nous
« Parlementaire mixte bâtarde », mais avec une Constitution 2014 sous la « 2ème République », qui institue un pouvoir exécutif à deux têtes (Président de la République et Chef du Gouvernement). Qui plombe l’action de ce dernier, et suscite aujourd’hui une grave tension au sein de l’Etat (Chef de l’Etat, Assemblée des représentants du peuple et Présidence du gouvernement). Première conséquence : l’action urgente et vitale d’une relance de économie nationale, freinée dans son essor depuis la « pseudo-révolution ». Avec investissements extérieurs (IDE) qui se réduisent de manière drastique (2,6 milliards dinars en 2020).
crise d’identité nationale (Une Tunisie pour 2 peuples) avec l’islam politique au pouvoir
La crise institutionnelle, structurelle et conjoncturelle persistante, et une souveraineté bousculée. Avec environ 400 ministres et SE, sous 9 Chefs de Gouvernements, conséquences d’une crise politique par excellence. Affectent la nation à un moment historique, où elle cherche à bâtir durablement, un Etat démocratique, et une citoyenneté assumée par tous.
Possible main mise À ct du « FMI », avec ses exigences standards de redressements pour la Tunisie
Suite à quoi la dette nationale qui risque de dépasser les 150 milliards dinars fin 2021 (140 % du PIB), la cacophonie de prises de décisions et guerre d’attributions entre les « 3 têtes » du pouvoir. Et surtout une « discordance » de la politique étrangère de la Tunisie. Sont autant de facteurs qui mènent vers la perdition de la souveraineté nationale tunisienne.
carence d’État de droit, impunité totale pour les hors la loi
Auxquels s’ajoutent des faits aggravants, une crise d’identité nationale (Une Tunisie pour 2 peuples) avec l’islam politique au pouvoir, le terrorisme armé et autres. Sans oublier l’essentiel : carence d’État de droit, impunité totale pour les hors la loi, corruptions et fraudes fiscales tous azimuts. Mais aussi avec la moitié de l’économie tunisienne dans l’informel, bref les contrebandiers et spéculateurs font la loi dans le pays.
Au final une Tunisie sauf miracle, en « quasi-faillite » pour fin 2021
Au final une Tunisie sauf miracle, au bord de la cessation, voire en « quasi-faillite » pour fin 2021. À quand donc le Changement sous une « 3ème République » forte, pragmatique et efficace. Faute de quoi « Adieu la valise » à court terme.
Un remake du « Titanic » nous guette bientôt. Avec des voyageurs à bord qui dansent, musiques et champagne, dans l’indifférence totale, d’un navire qui coule. L’inertie coupable de la majorité citoyenne tunisienne silencieuse, face à cette catastrophe nationale, c’est un crime contre la Nation.
Au final une Tunisie sauf miracle, au bord de la cessation, voire en « quasi-faillite » pour fin 2021. À quand donc le Changement sous une « 3ème République » forte, pragmatique et efficace. Faute de quoi « Adieu la valise » à court terme.
Mon pays risque bientôt un remake du « Titanic » … voyageurs à bord indifférents : musiques danses et Champagne … ds un navire qui « coule à pic ».
Le scénario grec nous guette à CT, voire en pire celui libanais, et pour cause l’UE n’est pas derrière nous.