Tunisie : Simulacre de démocratie ?

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La Dictature parfaite, est celle qui te fait croire, que tu vis en Démocratie.

Pour rappel, la transition démocratique en Tunisie, est une période historique de la Tunisie contemporaine. Qui se déroule après la « pseudo-révolution ». Consécutive à la fuite du président Zine el-Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011.

Elle débute donc le 15 janvier 2011, date de l’investiture du président par intérim, Fouad Mebazaa.

Cette période d’instabilité, voit l’élection d’une seconde Assemblée constituante après celle de 1956.

Ainsi que l’adoption, sous la présidence provisoire de Moncef Marzouki, d’une nouvelle Constitution en 2014. En remplacement de celle de 1959.

Elle est malheureusement marquée par les assassinats (à ce jour dans l’impunité totale) de Lotfi Nagdh, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Et la montée du terrorisme. Finalement par les premières élections législatives et présidentielle  « pseudos-démocratiques » du pays.

Mais aussi les premières élections municipales, depuis la « révolution » ont eu lieu en mai 2018. Malheureusement ce jour, mon constat ce que c’est un « fiasco total ». Avec au moins la moitié des Conseils municipaux, en cours de réélections par L’ISIE. Suite instabilité politique, et mauvaise gouvernance local. Échec total de la démocratie local.

Seulement voilà, 10 ans après cette « pseudo-révolution » de malheurs, le pire est advenu avec :

  • Les « frères musulmans » (Ghannouchi et ses disciples khwanjias) au pouvoir depuis 2011, et conséquences fâcheuses à tous les niveaux.
  • Un pays en prefaillite, et tous les indicateurs financiers, socio-économiques au Rouge. Dette de l’Etat qui dépasse 100% du PIB.
  • Chômage et pauvreté en hausses. Soulèvements populaires crescendo.
  • Le chaos total reigne dans le pays, et perte de l’autorité de l’Etat. Avec les « 3 têtes » au pouvoir, en guerrre annoncée ouverte.
  • La justice fait défaut. Élastique à « 2 vitesses », aléatoire. Avec des juges hors tout contrôles, et intouchables.
  • La Cour Constitutionnelle, et au moins 5 institutions constitutionnelles sont « gelées ». Transition démocratique « en « panne.
  • Le plus grave, c’est des élections « faussées » (législatives et présidentielles 2019), selon le rapport de la Cour des Comptes. Donc légitimité bafouée des élus actuels : Président de la République, députés & conseils municipaux.
  • Une apparence trompeuse de libertés d’expressions et individuelles.

Bref, « Rien ne va » en Tunisie. Ce qui me pousserait à dire, que nous sommes plutôt dans une « Dictature Moderne Maquillée ». Une « Illusion de Démocratie ».

À quand le Changement sous une « 3ème République », pragmatique et efficace ?

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