FMI : Le « Scénario grec » à nos portes dés 2021 ?

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L’intérêt suprême du pays, Passe avant tout le reste, y compris les individus. À bon entendeur.

 

Le conseil d’administration du « Fonds Monétaire International » (FMI), a annoncé qu’il a achevé les consultations de 2021, au titre de l’article IV avec la Tunisie. Dans un communiqué publié ce vendredi 26 février, le FMI a émit plusieurs recommandations :

  • Note que la dette publique de la Tunisie, deviendrait insoutenable (estimé par d’autres sources locales à 103% du PIB). À moins que ne soit adopté, un programme de réforme solide, crédible et bénéficiant d’un soutien étendu.
  • Le déficit budgétaire devrait s’établir à 11,5 % du PIB, essentiellement du fait d’une baisse des recettes fiscales. Mais aussi d’une masse salariale plus élevée, et de transferts supplémentaires aux entreprises publiques.
  • Appelle les autorités, à rendre la fiscalité plus équitable et favorable à la croissance, et encourage à prendre des mesures. Et ce, pour apurer les arriérés qui ont été accumulés dans le système de sécurité sociale.
  • Exhorte la Tunisie à réduire la masse salariale (17,6% du PIB), et les subventions énergétiques, afin de limiter le déficit budgétaire.
  • Tout en priorisant les dépenses de santé et d’investissement, et en protégeant les dépenses sociales ciblées.
  • La politique monétaire devrait se concentrer sur l’inflation. En orientant les taux d’intérêt à court terme, tout en maintenant la flexibilité du taux de change.
  • Estime que les efforts de réformes, devraient également se concentrer sur la levée des monopoles. Aussi l’élimination des obstacles réglementaires, et l’amélioration du climat des affaires.
  • Affirme que la masse salariale du secteur public en Tunisie est 17,6% du PIB. Et fait partie des plus élevés au monde.
  • Le PIB réel s’est contracté de 8,2 % en 2020 : il s’agit du ralentissement économique, le plus prononcé depuis l’indépendance.
  • La hausse du taux de chômage à 16,2 % fin septembre 2020. Il a touché de manière disproportionnée, les travailleurs peu qualifiés, les femmes et les jeunes. Et donc contribue au mécontentement social.
  • Appelle à mettre en œuvre effectivement, les dispositifs de lutte contre la corruption. Aussi, contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
  • Opérer des réformes d’ample portée dans les entreprises publiques. Et ce, afin de réduire les passifs éventuels. En effet, les administrateurs encouragent les autorités à adopter un plan. Et ce, visant à réduire les risques budgétaires et financiers des entreprises publiques. Notamment, à renforcer la gouvernance d’entreprise et à améliorer l’information financière et la transparence.
  • Au final le FMI recommande un plan de réforme exhaustif et crédible. Soutenu par sa population, et ses partenaires internationaux. C’est fondamental pour permettre à la Tunisie, d’atteindre une croissance durable et inclusive sur le moyen terme.

« Les administrateurs du FMI s’attendent à ce que la croissance du PIB rebondisse modestement en 2021 à 3,8 %. Mais il faudra peut-être des années, avant que l’activité revienne aux niveaux d’avant la crise. Surtout si les déséquilibres importants ne sont pas corrigés, et les principales réformes retardées ».

Enfin, le FMI conseil aux autorités de mettre en œuvre, la feuille de route, devant mener au ciblage de l’inflation. Et à établir un plan graduel et assorti de conditions, pour la libéralisation du compte de capital. Tout en surveillant de près la solidité du secteur financier.

Notons que les prochaines consultations au titre de l’article IV avec la Tunisie devraient avoir lieu selon le cycle habituel de 12 mois.

Bref un « Tableau noir » de tous les dangers, sur la situation politique et socio-économique en Tunisie. Faisant en sorte que si en 2021, Y’aurait pas « Table Rase » du système politique actuel. Avec des élections anticipées, législatives et présidentielles, sous une « 3ème République » pragmatique et efficace. Ceci pour garantir une indisponsable « Stabilité Politique » de « Salut National ». Permettant à une majorité de gouverner convenablement, sans entraves, par des progressistes, compétents et patriotes. Ceci pour entamer les Grandes réformes salvatrices, recommandées par le FMI.

Par contre, si le « Blocage politique » actuel, persiste entre les « 3 Présidents gouvernants » et la majorité des 217 députés du Parlement. Avec une absence totale d’ouverture, et surtout que la raison pour « L’intérêt Suprême » du pays, ne l’emportera pas sur tout le reste, y compris les individus.

Je considère qu’ils seront tous tenus individuellement responsables, de la « faillite du pays », et demain devront donc rendre des comptes devant la justice. Surtout avec le « Scénario grec », qui nous guette dès 2021. Et conséquences désastreuses pour la Tunisie, l’enfer quoi .

 

NB : Ma publication de décembre 2011 en rapport, où javais espéré avoir tout faux, ceci pour le bien d mon pays.

Tunisie-Grèce: Même bateau ?

 

 

 

 

 

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