ARP : Siège du terrorisme islamique contre les femmes de l’opposition

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« Ghannouchi préside le Parlement en Dictateur » *

L’assemblée des Représentants du Peuple (ARP), est sous la Présidence de Ghannouchi depuis 2019.  Le parlement est malheureusement devenu depuis quelques mois, le siège du « terrorisme islamique ». Surtout contre les députées femmes de l’opposition.

Et pour preuve, les violences verbales crescendo depuis un an, ensuite les menaces de mort, et récemment les agressions physiques répétées contre les députées de l’opposition du « Parti Démocratique Destourien » (PDL). La dernière en date celle de ce matin, par un député khwanji récidiviste.

Les partis politiques accusés de terrorisme au Parlement contre les femmes députées de l’opposition, sont ceux d’Ennahdha et leurs « pare chocs » d’El Karama, surtout de la part de Seifeddine Makhlouf. Dans l’impunité totale à ce jour.

Contre Abir Moussi en particulier, d’ailleurs menacée de mort, à plusieurs reprises, et se déplace à l’intérieur du Parlement depuis quelques mois, avec une protection rapprochée du Ministère de l’intérieur.

Mais pas qu’elle, ce terrorisme islamique, concerne aussi les députés PDL, et en général toute l’opposition surtout femme et homme. Ce « parlement de Ghannouchi » instaure donc la Dictature islamique.

Sachant que le rendement de ce parlement terroriste depuis 2019 à ce jour, est nul. Beaucoup de lois pour approuver des crédits, mais seulement 3 autres « législatives » pour l’exécutif.  Plusieurs dizaines de lois sont gelées dans les tiroirs, et que la Cour constitutionnelle enregistre 5 années de retard. Pareil pour les institutions constitutionnelles.

À savoir aussi que Ghannouchi avait décidé le 18 mars 2021, d’interdire à la députée Abir Moussi, présidente du PDL, d’assister à la réunion du bureau du Conseil du Parlement.

Et pour enfoncer le clou dans le « cerceuil » de la bâtarde transtion démocratique, sous cette 2ème République. Le bureau du parlement a décidé aujourd’hui, de priver la présidente du PDL Abir Moussi, d’intervenir pendant trois jours dans les séances plénières. Ceci pour avoir enfreint le règlement intérieur, comme elle ne s’est pas conformée aux deux premiers avertissements.

Le député Hatem Mliki a critiqué ce jour,  « la décision de Ghannouchi d’interdire aux députés PDL, d’assister à ses sessions. Affirmant que cette décision était antidémocratique et inconstitutionnelle. Et établissait un dictateur, et une dictature ».

Au final, ce pouvoir législatif terroriste, entre les mains des frères musulmans, qui réprime, menace et terrorise surtout les députées femmes de l’opposition. C’est une grave atteinte aux droits de l’homme, donc criminel. D’autant plus un pas vers l’instauration de la Dictature des khwanjias en Tunisie.

À quand le sursaut salvateur pour ma Tunisie, au bord du gouffre financier, voire même à l’extrême de la guerre civile   ?

 

(*) Le député indépendant Hatem Mliki

 

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