« Le lycée secondaire de demain » (2/5)

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Inacceptable, La Tunisie était classée parmi les 5 derniers pays dans le classement PISA 2015 (65 / 70).

Selon la dernière étude Pisa publiée en 2019, basée sur la qualité, l’efficacité et l’équité des systèmes scolaires réalisé par l’OCDE a livré ses résultats. Les élèves des pays arabes ont un score nettement inférieur à la moyenne de leurs camarades des pays de l’OCDE. Aussi bien dans la compréhension de l’écrit, qu’en mathématiques ou en sciences. La Tunisie était classée parmi les 5 derniers (65ème / 70 pays). Et depuis pour éviter l’humiliation s’était retirée de ce classement PISA.

Pour le bien de nos enfants et du pays dans l’avenir, de très « Grandes Réformes » douloureuses à Court et Moyen Terme (CMT), seraient nécessaires. Au départ donc à la base de l’éducation nationale, dès l’école maternelle, jusqu’à l’université, sans oublier la recherche scientifique, et aussi la formation professionnelle.

Ce changement structurel exigé pour une éducation nationale moderne pour nos enfants, dans une Tunisie innovante et mondialiste. Ceci pour préparer les élèves de demain à être de bons citoyens performants, et pour l’employabilité des jeunes diplômés, que je considère pour le « lycée secondaire de demain » comme suit  :

L’ Enseignement secondaire de 12 à 16 ans:

–  Le programme d’études commun comprendrait les domaines suivants :

* Langues : français, anglais, au choix comme « 2ème langue » :  chinois, allemand, russe, espagnole.

* Matières : mathématiques, informatique; biologie, chimie, physique, sciences naturelles, géographie, histoire;

* Èducation artistique, éducation musicale, éducation physique et sportive;

* Formation pratique : bricolage, cuisine et autres.

* Éducation aux valeurs : vie et société. Surtout les notions de citoyenneté, démocratie, patriotisme, et souveraineté nationale.

–  Le programme d’orientation devrait être révisé. La procédure d’orientation de l’enseignement fondamental vers l’enseignement secondaire débuterait dès la première année du cycle secondaire, et décidé 3 ans après. Ceci pour tenir compte du niveau de l’élève, sa demande d’orientation, mais aussi de l’offre et la demande du marché du travail tunisien, et de la mondialisation.

– La décision finale devrait être prise en commun accord entre :  l’élève, l’enseignant et les parents.

–   Abandonner l’enseignement et la formation, pour les métiers qui ont « disparus », ou pour qui il y’a surnombre de diplômés en chômage en Tunisie.

–   Au contraire créer de nouvelles formations et enseignements pour les nouveaux métiers d’avenir, sollicitées en Tunisie et à l’étranger.

–  Recyclage continu des enseignants de l’école maternelle, de l’enseignement fondamental et secondaire concernés, pour la linguistique du français, anglais, chinois, allemand ou autres. En plus sur les nouvelles matières du programme d’études, et la formation professionnelle en rapport.

Le système scolaire suédois (scandinave en général) fait référence en la matière. La Chine et Singapour sont classés parmi les premiers à PISA. La Tunisie dans une décennie avec ces grandes réformes structurelles, devrait  rejoindre le classement de la moyenne des pays de L’OCDE (25ème). C’est un levier majeur pour réduire le chômage, et créer une plu value dans notre économie et donc le PIB.

Pour bien se faire, Le but du système éducatif tunisien, est de responsabiliser les élèves très tôt à la base sur leur avenir, de réduire l’impact du milieu social sur les résultats, de mener les étudiants à valider des diplômes universitaires et d’effectuer le parcours le mieux adapté à leur personnalité.

1 COMMENTAIRE

  1. Mes essais de 2021 en 5 volets … sur la réforme structurelle globale de l’Éducation nationale … c le grand défi du 21ème siècle en Tunisie 🇹🇳 … mais qui pourra le faire … possible KS dès 2024 ?

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